Michael Robotham adepte de la série B littéraire

Il fait beau (ou presque), les terrasses s'étalent, le temps est à la musardise et à la lecture sans souci; ce qui ne veut pas dire sans tension ni frayeur. Saigne pour moi, de Michael Robotham, est fait pour ce moment où l'on peut se perdre dans un livre qui se dévore page après page. Du Harlan Coben en beaucoup mieux -les titres de l'un ressemblent à ceux de l'autre (La Clandestine, Traquées...). Mieux écrit, mieux construit, des personnages mieux dessinés. Et un roman moins fabriqué. Pas un sommet de la littérature noire, mais un truc qui fait plaisir. L'histoire d'un psychologue, spécialiste du comportement, persuadé que Sienna, la meilleure amie de sa fille de 14 ans, est innocente du meurtre de son père dont on l'accuse. L'Australien Michael Robotham oeuvre dans la série B littéraire sans mépris, entre psychologie et péripéties. Il fait le job et l'amateur dont le poil frissonne lui en sait gré. Dans le genre bouquin de tête de gondole et week-end farniente, c'est parfait. 

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