La chose avait fait sourire l’an dernier : l’Université de Californie s’est en effet alliée à la chaîne câblée AMC, productrice de la télésérie Walking Dead, pour développer un cours en ligne de huit semaines intitulé Society, Science, Survival : Lessons from AMC’s The Walking Dead. Le cours a été donné à l’automne 2013 et a attiré pas moins de 65 000 étudiants. On y parlait d’infections, de virus, de la valeur nutritive de certains aliments de survie... ou de l’impact d’un coup de feu dans le cerveau. Un groupe d’étudiants a cherché à évaluer les retombées de ce cours : il en ressort par exemple que 73 % des répondants avaient encore plus de plaisir à écouter la série après. Et que 80 % croient qu’ils ont à présent plus de chances de survivre à une attaque de zombies.
Les 10 recherches psychologiques les plus controversées
(Agence Science-Presse) — La psychologie a eu sa part de controverses ces dernières années, pour des raisons qui ont souvent terni son blason : des recherches très préliminaires, mais exagérément montées en épingle, d’autres aux données douteuses... Mais parmi les recherches les plus controversées de l’histoire figurent aussi celles qui ont mis à jour un visage noir de l’être humain... Dans sa dernière édition, le bulletin de la Société des psychologues britanniques dresse une liste des « 10 recherches les plus controversées en psychologie ». En première place figure « l’expérience de la prison de Sanford » : en 1971, il a même fallu l’interrompre, lorsqu’on s’est aperçu que les étudiants à qui l'on avait donné le rôle de « gardiens de prison » commençaient à maltraiter les étudiants à qui l'on avait donné le rôle de « prisonniers ». C’est une expérience qu’il serait pratiquement impossible de reproduire aujourd’hui, les comités d’éthique veillant au grain. L’importance prise par les comités d’éthique est encore plus vraie pour la recherche qui arrive en 2e place : celle de Stanley Milgram, mieux connue comme « expérience des chocs électriques ». En 1963, ce psychologue a voulu démontrer jusqu’où pouvait aller la soumission à l’autorité : des « cobayes » se sont révélés capables d’appliquer des chocs électriques violents à un autre « cobaye » — en réalité, un acteur — pour autant qu’un scientifique en blouse blanche leur en donne l’ordre. Dans les deux cas, le temps a permis d’apporter des bémols aux résultats. Mais ces recherches ont tout de même permis d’ouvrir une fenêtre sur des comportements peu reluisants, que l’actualité se charge depuis de confirmer.