Les étudiants en psychologie menacent de recourir à la protestation

Suite au blocage de leur stage 

Les étudiants en psychologie menacent de recourir à la protestation

Les étudiants en psychologie n'excluent pas le recours à la protestation pour réclamer la régularisation de leur situation relative au blocage de leur stage d'encadrement. Ainsi, 5000 étudiants de 4e année spécialité clinique et orthophonie interpellent les ministères de la Santé et de l'Enseignement supérieur afin de résoudre ce problème qui se pose à chaque rentrée universitaire. 

Le refus d'assurer l'encadrement des stagiaires par des psychologues spécialistes a été à l'origine de cette mésentente, selon un étudiant en dernière année d’orthophonie. Rencontré à l'université Alger II de Bouzaréah, ce dernier qui  reproche aux deux départements ministériels leur indifférence face à cette situation se dit inquiet du devenir de ce stage primordial nécessaire pour la fin de leurs études et l'obtention de leur diplôme. Par la voix de son président Khaled Keddad, le Syndicat national des psychologues (Snapsy) pointe du doigt  les deux ministères qui ignorent leur revendication quant à la procédure d'organisation des stages en milieu professionnel pour les étudiants des cycles de formation graduée.

C'est pourquoi ce syndicat a opté pour le gel depuis le 4 novembre des encadrements des stagiaires. Plus précisément, le non-respect de l'ultimatum adressé par le Snapsy aux deux départements ministériels était à l'origine de leur décision.

Selon lui, aucune action concertée n'a été faite dans ce sens. Le syndicat qui plaide pour une solution urgente de ce différend  déplore le manque d'organisation dans les établissements de santé publique en ce qui concerne l'encadrement des stagiaires. Se référant à l'article N°7 du décret portant organisation des stages, le syndicat a souligné qu'aucun des points déterminant le déroulement de ces stages n'a été respecté, dont la date du stage, sa durée, le nombre des stagiaires et l'identité des encadreurs qui prennent en charge l'opération.

Karima Adjemout

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