L’Association des psychologues de l’Éducation nationale a …

Un demi-siècle de psychologie

La direction des services départementaux de l'Éducation Nationale accueillait, hier, dans ses locaux, la déclinaison locale du cinquantième anniversaire de l'AFPEN (Association française des psychologues de l'Éducation nationale). Une formule qui s'est répétée à l'identique dans tous les départements, l'anniversaire se déroulant sous le haut patronage du ministre de l'Éducation nationale. La journée était placée sous le thème « De la psychologie scolaire à la psychologie de l'éducation ».

Toute la matinée, après avoir été accueillis par Michel Moreau, directeur académique, les treize psychologues scolaires adhérents à l'AFPEN, sur les dix-huit psychologues scolaires existants dans le Cher, ont assisté à une série de vidéoconférences en direct de Paris, retraçant l'histoire de la fondation de la psychologie scolaire par Henri Wallon, en 1945, puis celle de l'association, créée quant à elle, en 1962.

Pour Suzel Lombard, déléguée départementale de l'AFPEN et psychologue scolaire rattachée à Sancerre, « cette journée, c'était pour nous, d'un point de vue départemental, une opportunité de pouvoir faire connaître et reconnaître notre travail et d'échanger entre nous.

« Nous avions aussi ouvert l'échange aux inspecteurs de l'Éducation nationale, nos supérieurs hiérarchiques. Étaient invités aussi des confrères et cons'urs psychologues de la maison départementale des personnes handicapées (MDPH), ou des services extérieurs venant de centres d'action médico-sociale précoce (CAMSP), ou médicaux psychopédagogiques (CMPP)… », a-t-elle expliqué.

Un après-midi où l'assemblée a évoqué l'histoire de la psychologie scolaire dans le Cher en compagnie de deux anciens psychologues, dont Michèle Longue Épée (lire ci-dessous) . Elle a été la deuxième psychologue scolaire nommée dans le département, dans les années 1970, lorsque la discipline a pris son envol dans le département, sous l'impulsion de Jean-Pierre Miscot, un inspecteur chargé de l'adaptation.

L'assemblée a aussi entendu les témoignages de deux psychologues en exercice qui ont évoqué leur vécu. L'une exerce en milieu rural, « où les effectifs des réseaux d'aides spécialisées aux élèves en difficulté (Rased) ont été beaucoup réduits et sont incomplets. Et elle travaille seule », a souligné Suzel Lombard.

Philippe Delouzilière

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