Didier Porte, à droite ! Outre le jeu de mots grivois, le trublion des ondes surprend ses fans avec son one man show en s'attaquant à la gauche ! Impossible selon lui de rester de gauche sur scène puisque le parti socialiste est au pouvoir. C'est de toute manière ainsi que Didier Porte communique sur son spectacle : « Sus à l’oppression fiscale ! Haro sur la bienpensance et le politiquement correct ! Mort à l’assistanat ! Vive le darwinisme social dans la bonne humeur, la xénophobie joyeuse et la brutalité policière souriante ! Eric Zemmour et Nadine Morano n’ont qu’à bien se tenir : désormais, Didier Porte est de droite ! »
Présent sur le plateau de Non Stop People en tant qu’invité du Grand Show, le chroniqueur a dévoilé quelques secrets d'écriture de sa pièce, tout en revenant sur son parcours. Un entretien que vous pourrez retrouver en intégralité ce soir à partir de 22h15 sur Non Stop People en exclusivité sur CanalSat (canal47). Pour faire patienter les fans impatients, nous vous dévoilons dès maintenant un premier extrait savoureux. En retraçant le parcours de Didier Porte, impossible de ne pas s'arrêter quelques instants sur son licenciement de France Inter. Présent sur la station depuis plus de dix ans, Didier Porte avait dû prendre la porte - en même temps que Stéphane Guillon sur motif d'un "changement de grille" selon la radio. Une motivation qui avait été condamné par le Conseil des prud'hommes en avril 2010 puisque Didier Porte avait perçu 252 000 euros et 212 000 pour Stéphane Guillon. Souvent, Didier Porte avait expliqué ce licenciement par une volonté du pouvoir politique de l'époque, sur le plateau de Non Stop People, l'humoriste a précisé comme rarement sa pensée.
Didier Porte : "ça n'arriverait pas aujourd'hui avec quelqu'un comme François Hollande"
« On a aucun doute là-dessus. On était désigné par le président (Nicolas) Sarkozy pour la porte. Ils ont choisi une chronique où je faisais dire à (Dominique de) Villepin « J'enc… Sarkozy", pour faire prétexte et dire plus tard, ‘On ne dit pas des choses comme ça à l'antenne’. Vous rigolez ? C'était bien sûr un prétexte. Il faut savoir que Sarkozy était à cran sur tout ce que l'on pouvait balancer sur lui. Et pas tellement, je pense, sur le contenu politique de ces décisions mais sur le fait que l'on se moquait beaucoup de son côté inabouti psychologiquement ! Sarkozy avait la psychologie d'un gamin de 14 ans du style « Regardez j'ai la plus belle gonzesse de la cour de récré ». Nous on se moquait beaucoup de ça, de cette faiblesse psychologique et ça lui foutait les boules graves « , confie Didier Porte qui affirme avoir prouvé la responsabilité du pouvoir durant son procès.
« Nous en avons parlé avec Stéphane (Guillon), mais surtout il y a eu le témoignage d'une journaliste de Télérama qui a su par une source élyséenne que nous serions virés avant même la nomination de Philippe Val à direction de France Inter. Elle a d'ailleurs témoigné à mon procès. C'était donc déjà dans les tuyaux, mais c'est des choses qui arrivent. Je pense que ça n'arriverait pas aujourd'hui avec quelqu'un comme François Hollande mais de la part de Sarkozy ça ne m’a pas vraiment surpris ».
Découvrez l’intégralité de l’interview de Didier Porte au Grand Show ce lundi soir à 22h15 sur Non Stop People en exclusivité sur CanalSat (canal 47)
Par Non Stop People TV