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Optimisme, extraversion, joie de vivre : les facteurs psychologiques pourraient influer sur l'espérance de vie tout autant que le patrimoine génétique.Optimisme, extraversion, joie de vivre : les facteurs psychologiques pourraient influer sur l'espérance de vie tout autant que le patrimoine génétique.
Atlantico.fr
Selon les spécialistes, il existerait seulement 53 000 Américains de plus de 100 ans, soit 0,2% de la population. "C'est génétique", entend-on si souvent à propos de l'espérance de vie. C'est ce que les scientifiques ont longtemps pensé. Mais ce point de vue serait très simpliste, selon une récente étude menée au Collège de Médecine Albert Einstein et l'Ecole de psychologie de l'Université de Yeshiva publiée dans le journal Aging.
Il serait possible de prendre en main sa propre espérance de vie, puisque l'optimisme serait un bon moyen de vivre longtemps. Avoir un regard positif sur la vie serait un véritable élixir de jouvence, selon cette étude qui s'adosse au projet "Gènes de la longévité", et qui a analysé plus de 500 juifs ashkénazes de plus de 95 ans, ainsi que leur descendance, pour connaitre leur secret.
Le fait d'être extraverti, sympathique, facile à vivre, d'aimer rire et rester actif seraient autant de clés pour vivre centenaire et en bonne santé.
Bien sûr, les gènes n'y sont pas pour rien non plus. Les personnes de plus de 100 ans ont aussi tendance à posséder une certaine variante du gène baptisé CETP, qui serait impliqué dans la longévité. Cet allèle aide à contrôler le cholestérol et combattre la démence sénile.
Ces résultats corroborent les recherches précédentes, selon de docteur Thomas Perls. Une étude précédente avait montré que les personnes hautement névrosées tendaient à s'entêter sur les problèmes et à internaliser leur stress. "Cela peut se traduire par des risques accrus de maladies cardio-vasculaires", explique le spécialiste. "Une extraversion élevée peut entrainer une meilleure capacité à établir des réseaux sociaux de soutiens, ce qui est très bon pour les personnes âgées."
En 2009, le professeur Junji Kageyama et ses collaborateurs ont fait un constat similaire, dans une expérience publiée par l'Institut Max Planck pour la recherche démographique ...
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