Chauffards: les super-riches pensent échapper aux limites

Circulation | Il y a trois profils psychologiques chez les chauffards issus de milieux aisés: les jeunes stars, ceux qui traînent un traumatisme hérité de l’enfance et les super-riches, moins conscients des limites.

KEYSTONE

Marc-Henri Jobin/Zurich | 28.11.2011 | 17:33

Parmi les stars, les footballeurs par exemple sont souvent débordés par leur renommée: ils pressent d’autant mieux sur le champignon, explique Katharina Arcon. Pour cette psychologie spécialisée dans les questions de trafic, ceux qui ont beaucoup d’argent, comme les entrepreneurs et les banquiers, pensent quant à eux «qu’ils doivent moins que les autres s’en tenir aux limites».

Le cas des gens confortablement installés et qui mènent leur vie de manière souveraine en dépit d’un traumatisme dans leur enfance est plus rare.

Amendes sans effet

Pour ces personnes, les amendes n’ont plus d’effet dissuasif, explique la spécialiste interrogée par newsnet/tagesanzeiger.ch. Le retrait du permis du conduire a déjà plus d’impact, surtout s’il est prolongé, gêne au quotidien et ne peut guère être caché aux amis.

Mais le meilleur résultat est obtenu avec les thérapies de sensibilisation, affirme la psychologue zurichoise. Dans la plupart des cas, les chauffards issus de milieux favorisés admettent alors leur faute et ne sont plus de récidive.

Les chauffards qui ne suivent pas de thérapie ont souvent de la pleine, au début, de reconnaître la portée de leur acte. Dans cette phase, ceux qui n’ont pas trop d’argent veulent simplement éviter d’autres amendes ou condamnations. La prise de conscience leur demande nettement plus de temps.

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