Véronique Izard s'imaginait mathématicienne. Pourtant, son diplôme de l'École polytechnique en poche, elle a rejoint le 3e cycle de psychologie cognitive, piloté par Stanislas Dehaene à l'École des hautes études en sciences sociales, à Paris. Mais les mathématiques ne l'ont jamais quittée : depuis dix ans, elle s'efforce de comprendre ce qui, dans notre perception des nombres, de la géométrie et des grandeurs, repose sur des intuitions universelles, spontanées et accessibles à tous.
Ses premiers travaux portent sur les Indiens Mundurucus d'Amazonie. Ils lui valent [...]