Un terrain, des joueurs et un zeste de psychologie

Lors du dernier TFC- Brest (0-0), vous vous êtes posé des questions, AllezTFC.Com répond à quelques-unes d'entre elles.

Question de Steph66 : Pourquoi Regattin n'arrive-t-il pas à s'imposer lorsqu'il est titulaire alors qu'il est souvent performant lorsqu'il entre en fin de match ?
AllezTFC.Com : Adrien Regattin est un très jeune joueur, d'un tempérament très impulsif. Quand il entre en fin de match, il peut se lâcher sans hésiter. Entré comme titulaire, il n'ose pas se lancer avec autant d'impétuosité, de peur de ne pas tenir la durée. Il joue autrement et moins bien. D'un autre côté, attendant cette titularisation depuis le début de la saison, il a sans doute été paralysé par la peur de ne pas bien réussir... et c'est ce qui est arrivé en première mi-temps (les Anglais parlent de « self-fulfilling prediction »). Dans la deuxième partie du match, toute cette émotion avait été évacuée et il s'est révélé égal à lui-même...et à ce que l'on attend de lui.

Question de Fanfare73 : Est-il normal et acceptable que le Stade joue sur le terrain du TFC ? N'y a-t-il pas d'autre solution ? Est-ce rentable ? (car j'imagine que remettre dans de bonne conditions un terrain a un coût).
AllezTFC.Com : Même si le Stadium est « notre » stade en tant que supporters du TFC, du point de vue juridique il a un propriétaire, et ce propriétaire c'est la mairie de Toulouse. Elle le confie donc aux équipes de pointe de la ville : tantôt au rugby, tantôt au foot. Depuis le début de la saison, des plaintes remontent jusqu'à elle (voir l'épisode Guy Roux interpelant le maire de Toulouse). Au-delà des dégâts dus au rugby, la question du pourquoi de cet état lamentable fait débat chez les spécialistes des sols et des plantations herbeuses. Nulle réponse claire n'en ressort pour le moment.

Question de Fanfare73 : Que manque-t-il au TFC pour être plus performants dans ces 20 derniers mètres ?
AllezTFC.Com : Il y a deux réponses possibles au départ. Pour les uns, c'est un problème d'hommes : après Moreira, Elmander, Gignac, le TFC attend son messie (ou son Messi) ; pour les autres, c'est un problème de tactique. A ces deux explications, pas incompatibles entre elles, s'en ajoute une autre au fur et à mesure que le temps passe : à force d'échouer, les Toulousains paniquent quand ils arrivent près de la surface de vérité. On peut en distinguer deux variantes : 1) le syndrome de la patate chaude qui conduit à chercher un partenaire encore mieux placé au lieu de tenter sa chance (« Tiens, je te fais la passe, tire, toi ! ») ; 2) à l'opposé, lors de TFC-Brest, ces tirs de loin où on a vu tour à tour Capoue et Abdennour tenter l'impossible à plus de 30 mètres. Syndrome d'impuissance.

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