Sexe: de quoi les Françaises ont-elles vraiment envie ?

Un sondage Ipsos exclusif pour Psychologies magazine explore les pratiques et désirs sexuels des femmes.

 

La parole des femmes sur le sexe est désormais libérée

Dans son numéro de mai, Psychologie magazine nous dévoile les secrets des femmes au lit. Dans un premier temps, l’enquête Ipsos nous fait comprendre que la parole des femmes sur le sexe est libérée.

« Nous souhaitions sortir des stéréotypes sur la sexualité et demander aux femmes quels étaient leurs désirs, leurs comportements, « en vrai »» explique Isabelle Maury, rédactrice du magazine, dans Le Figaro. Elle ajoute que le but de cette enquête est de savoir ce que pensent réellement les femmes dans notre société actuelle, mesurer les évolutions des états d’esprits selon les générations sans jamais chercher à les comparer avec les hommes.

 

« On fait comme ça et pas autrement ! »

Les femmes ont l’impression qu’elle peuvent se permettre beaucoup plus d’exprimer leurs désirs sexuels de nos jours et en sont plutôt fières. Pour les femmes de moins de 60 ans, les deux tiers trouvent facile de parler de leurs positions préférées avec leur compagnon, mais question fantasmes, les jeunes de moins de 35 ans se lâchent beaucoup plus facilement.

Et oui les femmes sont maintenant beaucoup plus ouvertes (sans mauvais jeu de mots). Les 18-24 ans sont 17% à annoncer, clairement et souvent, la couleur au lit, pour avoir ce qu’elles veulent (37 % de « prude » disent le faire « assez » souvent).

Pour prendre l’initiative, pas de soucis non plus. Les moins de 25 ans sont 69% à le faire, pour 42% chez les plus de 60 ans. De plus, aussi triste que cela puissent paraître, seulement une femme sur cinq admet avoir réalisé son fantasme après 60 ans, même s’il est fréquent d’y arriver pour un tiers des moins de 35 ans. Le concept de « fantasme » est encore dans la mentalité de certaines femmes une chose réservée aux hommes.

 

enqute ipsos sur les femme et le sexe

 

Le mâle alpha ? plus pour longtemps

Et non, l’homme n’est pas forcément plus actif que la femme. S’il est fréquent de voir des couples hétérosexuels mettre en place des habitudes ou l’homme prend de façon privilégiée les commandes, la personne en face a de plus en plus son mot à dire, et peut refuser ou valider la façon dont son partenaire dirige « les opérations ».

Pareil, pour les couples homosexuels. Certaines déclarent même tenir le premier rôle et prendre toutes les décisions lors de l’acte.

 

Une fessée ? Pourquoi pas

Gros choc des générations : avoir une relation homosexuelle ou faire l’amour à plusieurs est nettement plus envisageable pour les moins de 35 ans, alors que prendre un amant serait plus du goût des plus de 35 ans.

La sodomie ne bat pas des records. Elle est appréciée par seulement 11% des moins de 25 ans et à peine plus appréciée par les sexagénaires.

Une fessée ? Pourquoi pas, une femme sur trois l’apprécie avant 25 ans, tout comme être ligotée. Mais la proportion diminue avec l’âge.

En ce qui concerne vos langues messieurs, au moins une femme sur deux n’aime pas leur présence vers leur entrejambe, tout âge confondu.

Mauvais temps pour le cunnilingus.

 

Sondage réalisé du 12 au 19 mars, auprès de 1003 femmes, interrogées par Internet.

Photos d’illustration. Sereni.tv

Leave a Reply