Selon une étude

La Société de radiologie nord-américaine a présenté mardi, lors de son congrès annuel, un rapport sur les jeux vidéo. Pour en arriver à la conclusion que ce divertissement rend bête, elle s'est basée sur des expériences auprès de 22 participants âgés de 18 à 29 ans, rapporte l'hebdomadaire français L'Express. Ces personnes, réparties en deux groupes, ont été soumises à des examens d'imagerie par résonance magnétique (IRM).

Un des deux groupes devait jouer à un jeu vidéo violent pendant dix heures hebdomadaires puis s'abstenir durant la semaine suivante. L'autre groupe avait pour ordre de ne jamais s'amuser avec ces jeux. Les résultats obtenus sont éloquents: chez les jeunes du premier groupe ont été décelés des troubles de la mémoire, du jugement, de la compréhension et du raisonnement, ainsi qu'un manque de contrôle de soi.

«Hausse des agressions verbales et des petits comportements brutaux»

Une autre étude, menée par le professeur de psychologie sociale Laurent Bègue, de l'Université Pierre-Mendès France de Grenoble, montre que les jeux vidéo engendrent des comportements violents. Le professeur a soumis à des tests plusieurs personnes. Elles ont dû jouer à un jeu simple les opposant à un adversaire qu'elles pouvaient punir en lui infligeant un choc sonore. Lorsqu'ils avaient auparavant joué à un jeu vidéo violent, ces hommes et ces femmes faisaient plus de mal à leurs concurrents.

Et le professeur de constater que «certes, les effets ne sont pas spectaculaires (quelqu'un qui sort d'une séance de jeu vidéo n'a pas forcément envie de tuer ou de blesser un individu!), mais ces effets n'en sont pas moins réels. On note ainsi très clairement une augmentation de l'irritabilité, mais aussi une hausse des agressions verbales et des petits comportements brutaux».

L'essentiel Online avec Myriam Genier

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