Selon une étude anglaise, les femmes intelligentes ne voudraient …

Plus une femme serait intelligente, moins elle ressentirait l’envie d’avoir un enfant. C'est la conclusion surprenante d'une étude menée par un professeur de la London School of Economics. Selon lui, le désir féminin d’enfanter baisserait de 25% à chaque tranche de 15 point de QI (quotient intellectuel).

Dans son livre «The Intelligence Paradox» («Le Paradoxe de l'Intelligence», ndlr), le professeur de psychologie Satoshi Kanazawa explique cette relation entre désir d’avoir un enfant et QI en utilisant la psychologie évolutionnaire pour analyser des sciences sociales comme la sociologie, l'économie et l'anthropologie.

Dans son premier chapitre intitulé «Why intelligent people are the ultimate losers in life» («Pourquoi les gens intelligents sont les plus grands perdants dans la vie», ndlr), il s’étonne que les femmes les plus intelligentes ne veuillent pas arriver au but ultime de toute existence, à savoir enfanter. Un manque de désir néfaste pour ces femmes, puisqu’elles ne suivraient pas leur destin biologique naturel, mais également pour la société. En effet, selon Satoshi Kanazawa, moins de mamans intelligentes irait de paire avec des enfants moins intelligents, une évolution qui aurait des conséquences radicales sur le quotient intellectuel national.

Le chercheur détaille plusieurs raisons

Pour expliquer ce manque d'envie d'avoir un enfant, le chercheur détaille plusieurs raisons. La première serait la réussite professionnelle. Les enfants représenteraient un
frein dans la carrière des mamans. C'est aussi tout simplement une question d'envie. Certaines
femmes ont simplement déclaré ne jamais s’être imaginée avec un vie de
famille. C’est le cas de Laura Scott, dont l’histoire est rapportée par
le Time
. «À 26, elle s'est mariée. Elle s’est attendue à changer
d’avis. 'Ce n'est jamais arrivé', dit-elle. 'Et je me suis rendu compte
que je le vivais très bien'». Aujourd’hui, à 50 ans, Laura Scott est une femme
comblée et sans enfant. Et elle ne semble pas seule dans ce cas selon l’hebdomadaire
américain, qui rapporte que le taux de fertilité n’a jamais été aussi
bas aux États-Unis. Il a décliné de 9% entre 2007 et 2011.

Une étude controversée 

Attention tout de même au conclusion de cette étude. En effet, le chercheur a utilisé les données de la National Child Development Study britannique pour arriver à ces conclusions, sans prendre en compte le rapport entre hautes études et le désir d’avoir des enfants, comme s'en étonne la journaliste du Guardian. «Je devrais probablement vous faire remarquer que le jugement de Kanazawa a déjà été mis en doute dans le passé, concernant une de ses études. Il y avait constaté que les femmes noires étaient moins séduisantes». Une étude qui avait fait déjà polémique en Grande Bretagne.

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