Paris - Psychologies Magazine, qui a changé de mains à l'été 2014, sort en juin une nouvelle formule qui se veut "plus nerveuse et engagée" à l'heure où "la psychologie est partout", selon son directeur.

"Le temps de la découverte est passé, Psychologies doit jouer plus que jamais son rôle d'éclaireur dans la galaxie des thérapies, relayer des pensées nouvelles hors des chapelles et des dogmes", écrit Arnaud de Saint Simon dans l'édito du numéro de juin, dont la maquette et le logo ont été repensés. 

"Dans les féminins, les news, les journaux, la psychologie est partout. L'idée, c'était de redonner à Psychologies Magazine de l'avance", a-t-il déclaré à l'AFP, alors que de nouveaux titres comme Happinez ou Psychologie Positive sont arrivés ces derniers mois dans les kiosques.  

"Nous voulons faire un journal plus nerveux, plus musclé, plus engagé et moins psychologiquement correct", résume-t-il à propos du mensuel, pionnier du genre né dans les années 1970, qui était auparavant plutôt orienté sur le développement personnel et le mieux vivre. 

Parmi les sujets illustrant cette nouvelle ligne, qui compte de nouvelles rubriques et de nouveaux chroniqueurs, l'enquête du mois: "naît-on ou devient-on homosexuel '".  

De son côté, le site internet passera, lui aussi en juin, en "responsive design" (technologie qui permet l'adaptation aux différents formats d'écrans). 

Le magazine, qui connaît des baisses de ses ventes en kiosques, avec une diffusion moyenne en 2014 de 306.659 exemplaires (-4,67%), assure que son chiffre d'affaire publicitaire est "en hausse de 20% au premier semestre 2015". 

Il mise depuis quelques années sur les activités "hors médias" pour se développer. Côté numérique, le mensuel avait déjà lancé fin 2013 une série d'applications mobiles payantes de coaching (sommeil, stress, méditation). Les croisières thématiques avec des conférences d'experts vont être développées ainsi que des formations dans les entreprises sur le "bien-être au travail". 

Psychologies Magazine a été cédé en juillet 2014 à Rossel, premier groupe de presse francophone belge, allié aux groupes belges Edition Ventures et Deficom Group et à l'investisseur Stefan Descheemaeker.