Psychologie martienne – Agence Science

Comment empêcher en effet des astronautes de s’entretuer après des années à partager un espace restreint, sans possibilité de s’en échapper? En 2010-2011, une mission fictive en banlieue de Moscou, «Mars 500», s’attaquait précisément à ce problème. Aux États-Unis, des psychologues tentent d’établir des critères de «compatibilité» entre futurs astronautes. Et plus tôt cette année, la NASA accordait un contrat de plus d’un million à des psychologues de l’Université d’État du Michigan pour la mise au point d’un insigne que les astronautes porteraient en permanence, et qui servirait à identifier la moindre variation «suspecte» de leur physiologie —niveau de stress lors d’une conversation avec un collègue, rythme cardiaque, timbre vocal, etc. Un peu Big Brother, mais destiné à prévenir l’astronaute lui-même, plutôt que ses surveillants...

— Pascal Lapointe

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