Psychologie du virus (I)

Après l’Ebola, la toute récente épidémie de méningite et les derniers coronavirus de La Mecque, l’Algérie réalise qu’elle fait face à des virus mortels. Et ce ne sont pas des démocrates de rue ou des militants des droits de l’homme, autant de virus férocement combattus par la médecine officielle et le chef de service infectiologie, le docteur Hamel. Sauf que, c’est une question de point de vue, pour un virus, le virus c’est l’anti-virus. Dans ce combat mortel qui se joue dans un corps plus ou moins sain, qui est l’un et qui est l’autre ?

Il faut en revenir aux définitions, un virus est une entité biologique qui ne peut vivre seul ou se reproduire, et a besoin d’une cellule hôte dont il utilise les ressources pour se multiplier. Chacun peut faire l’expérience et imaginer Saadani, Ouyahia, Bouteflika et son frère sur une île déserte, ils seront incapables de trouver de l’énergie car dans cette expérience, il est interdit de faire passer des tuyaux de Hassi Messaoud. Ils seront tout aussi incapables de se reproduire puisque leur méthode de multiplication se fait par la force et la contamination. Ce qui n’est pas le cas d’une association de militants des droits de l’homme qui pourra se reproduire, étant jeune et mixte, et ayant appris à gagner de l’argent en travaillant.

Maintenant que le virus est identifié, comment le combattre ? Kaspersky refusant toujours de venir pour des raisons de sécurité et Pasteur, mort en France, le problème se réglera tout seul. Car une fois la cellule infectée, le virus la détruit et en utilise une autre, jusqu’à la disparition de toutes les cellules. Plus de cellules, plus de virus. Oui, effectivement, cela suppose la destruction du pays. Justement, Sellal vient d’annoncer devant l’APN qu’il n’y aura plus de pétrole en 2030. Finalement, il n’y avait pas besoin d’expérience pour identifier le virus, il suffisait d’écouter le Premier ministre.

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