Psychologie du dos d’âne


Jolie môme

 

le 18.06.12 | 11h49

Mon mec à moi...


Sous le cynisme, le talent !...

Mon mec à moi est capable de nous pondre, à la Vincent Scotto, sur un bout de comptoir, quelque chose d'émouvant.

L'autre scientifique à la noix de coco, qui prend une ...

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Sous le cynisme, le talent !...

Mon mec à moi est capable de nous pondre, à la Vincent Scotto, sur un bout de comptoir, quelque chose d'émouvant.

L'autre scientifique à la noix de coco, qui prend une simple addition pour une équation complexe, doit faire la gueule.

T'es pas cap d'en faire autant ya ouahed le nicotiné.

Je vais me faire jolie pour lui servir sa bière. Il le mérite. c'est le repos du guerrier. Mon guerrier.


Yetchek-Mayloz

 

le 18.06.12 | 11h03

Cheval dire à tout le monde.


On a demandé un jour à une mule, qui est ton père ? Elle a répondu ana khali 3oud.

Pendant que Monsieur Amari dévale la pente de la mythologie avec ses manipulations génétiques pour chimèriser encore ...

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On a demandé un jour à une mule, qui est ton père ? Elle a répondu ana khali 3oud.

Pendant que Monsieur Amari dévale la pente de la mythologie avec ses manipulations génétiques pour chimèriser encore plus le centaure. A t-il buter sur un dos d’âne, est retombé sur sa tête ? Que n’avait-il besoin de cela ! Mais ce n’est point avec lui que j’ai envie de me fâcher. Je le laisse aux gardiens du temple, heu..pardon, de l’écurie.

Je comprends que je tu ne veuille plus jouer à la roulette russe avec moi. Ce n’est plus de bon gout à certains âges. Et puis toi, ta religion te l’interdit. Vous autres quand il vous arrive de vous y mettre à ces jeux imbéciles, c’est Prométhée qui vous sert d’égérie. Vous n’êtes pas des cow-boys. Nonobstant Amari.

Tu connais l’histoire du mec qui avait perdu son copain de bar ? Il commandait deux verres au bar, qu’il buvait en pensant à lui. Un jour il ne commanda qu’un seul verre. Moi j’ai arrêté dit-il à la serveuse étonnée.

Toi tu vas arrêter et moi je souffrirai douleur pour toi aussi. Je jouerai pour deux. C’est que je suis comme ces marins d’Amsterdam, plein de bière et de drames. Mais j’assume. Parfois. Car il m’arrive de me rendre à l’évidence en rampant pour subir son dictat.
Mais il ne faut pas confondre compassion et concupiscence. Je veux bien te croire quand tu fais semblant de voir autre chose que ce que je vois.
Toi tu persiste à voir d’humbles pèlerins, moi j’ai devant moi le spectacle offert à Moïse quand il revint du Mont Sinaï. Un vrai lupanar !

Un jour un vieil émigré terreur dans sa jeunesse à Paris, a été expulsé. Il s’est mis à la prière en rentrant au pays. Il savait qui je suis, je savais qui il était, nous savions qui nous étions.
- Tu viens prier, une foi ? Me fit-il pour me narguer, za3ma ?
- Pourquoi ? Lui dis-je.
- Pour te faire pardonner par Dieu.
- Pourquoi me pardonnerait-il? Lui dis-je ? Donc, toi tu ne fais la prière que pour te faire pardonner ?
- Oui.
- As-tu fais la prière du Fedjr ?
- Oui, me dit-il.
- T’a-t-il pardonné?
- Sans doute, ma3loum !
- Et pourquoi retournes-tu pour le thour, alors ?
Eh, oui ces gens là, dès qu’on les lâche, entre deux prières ils se donnent le temps de re-pécher.

Rahoum itmeyikou ga3 et toi aussi tu tmenyek aussi.


Hemou.Sapien

 

le 18.06.12 | 10h22

La plume dans le rancœurier.


En 1995, alors que les vautours de thanatos planaient au dessus du pays, la nostalgie m’ordonna d’effectuer un pèlerinage au village de mon père.Il y avait deux raisons à cela : un vieil oncle et un jardin ...


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En 1995, alors que les vautours de thanatos planaient au dessus du pays, la nostalgie m’ordonna d’effectuer un pèlerinage au village de mon père.Il y avait deux raisons à cela : un vieil oncle et un jardin.L’un et l’autre était lié.Je suppose que mon cerveau les a planqués au même endroit dans ma mémoire pour cette circonstance. Quand les souvenirs me reviennent, l’un me rappelle l’autre et vice versa.
Dans le jardin de ma jeunesse il y avait un platane qui semblait faire tout pour s’arracher du sol, like me, pour tenter, mais un poirier faisait ce qu’il pouvait pour l’en dissuader en l’enlaçant tendrement. Ils ressemblaient à un vieux couple acariâtre mais fidèle. Mon oncle Hocine avait planté un pied de vigne, qui donnait des raisins rouges plus gros que les poires minuscules de notre poirier que notre arrière grand père avait planté, il y a de cela longtemps, avant même mil neuf cent zikh enni. Quand vava l'Hocine nous en parlait c’était tout une hagiographie. Ce poirier avait une âme et il nous inspirait un profond respect. Dans mon enfance la treille avait envahi le platane et le poirier. Des grappes de raisins immenses pendaient de ces arbres. Une vraie féerie qui enchantait l'imagination du mioche que j'étais. C’était jadis. Cet automne 95, le village était déserté par ses habitants qui avaient fuit courageusement les zombies, sauf ceux qui ne pouvaient pas, les plus vieux bien entendu, eux sont restés. Irgazen athaghat ! Vava l’Hocine était mourant, il m’a fallu beaucoup de courage pour aller à son chevet. Quand il me vit il se mit à pleurer, je me suis mis à pleurer aussi. Il me regarda et se mit rire.
-Et toi pour quelle raison pleure tu ? Me dit –il.
-Je ne sais pas, c’est parce que tu pleures, et que tu vas nous quitter.
-Tu ne vas pas conjurer le sort avec tes larmes?
-Non je ne pourrai pas, mais c’est ainsi.
-Si je pleure, reprit-il, ce n’est pas parce que je vais mourir, a mmi, c’est parce qu'après moi ce village le sera aussi.
En partant j’ai voulu revoir le jardin de mon enfance, la treille, le platane, le poirier, étaient toujours là. Des grappes de zbib pendaient des arbres, même les oiseaux les ont épargnées. Jadis les gamins n’auraient jamais permis cela. Ils les volaient avant.
C’est toi qui a raison mon pote, je vais arrêter de tremper ma plume dans ma nostalgie.
Je vais arrêter de pleurer en kabyle.
Passe-moi un bol de rancœur s’il te plait!

Vous comprenez, maintenant pourquoi je cherche le pluriel de zbib?
Ya cha3b en.

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