Santé
Psychologie : ce qu'il reste à faire pour favoriser l'accès aux soins
Le jeudi 7 mai 2015
La présidente sortante de l'Ordre professionnel des psychologues du Québec, Rose-Marie Charest Photo : Radio-Canada/Olivier Lalande
La présidente de l'Ordre des psychologues du Québec, Rose-Marie Charest, quittera son poste le 22 mai prochain après 17 ans de combat pour une meilleure accessibilité aux soins. Elle est satisfaite du travail accompli, mais se désole que l'accessibilité aux soins psychologiques soit encore un défi pour le public. Catherine Perrin la reçoit.
Rose-Marie Charest se félicite du meilleur encadrement de la pratique psychologique qui s'est développé sous son règne, et espère que son successeur continuera cette surveillance. Parmi les défis à venir, elle juge qu'il faut convaincre les hommes d'utiliser les services psychologiques. Mais elle déplore surtout que la psychologie ne soit pas encore suffisamment couverte par le régime public d'assurance-maladie. Les services publics sont minés par des pénuries et des listes d'attente, tandis que les coûts au privé sont prohibitifs.
« On n'aura jamais fini de travailler là-dessus, souligne-t-elle. En santé physique, on dirait que tout le monde en est conscient [de la nécessité des soins]. En santé mentale, la personne qui en a besoin reste elle-même souvent silencieuse. Donc, il faut prendre la parole à sa place. Prenons la parole pour ceux qui n'appelleront pas dans les lignes ouvertes. »