Psychanalyse : des théories sexuelles machistes et dangereuses

Un an après la diffusion de son film « Le mur ; la psychanalyse à l’épreuve de l’autisme » sur internet, la réalisatrice Sophie Robert révèle au grand public le teaser du 2ème volet de sa série sur la psychanalyse. Ce deuxième film sera consacré aux théories sexuelles.

On avait déjà eu un bel apercu de ces théories dans son premier film dédié à l’autisme avec des phrases choc, comme celle de la psychanalyste Jacquelines Schaeffer : l’inceste paternel ça fait pas tellement de dégats, ça rend juste les filles un peu débiles, mais l’inceste maternel, ça fait de la psychose.

Là et bien euh… Bon, il faut le voir !

 

Le phallus, toujours le phallus… Et les testicules alors ?

On a l’impression qu’avec les psychanalystes, tout tourne autour du phallus : « L’ordre phallique, machine phallique, loi phallique, femme phallique »…

Normal, le phallus est un organe protubérant, donc il a une signification symbolique de puissance, permettant l’acte sexuel, comme le dit le professeur d’université Jean-Michel Hirt, psychanalyste : Le phallus représente l’acte sexuel dans sa réalisation potentielle à savoir pour qu’il y ait acte sexuel il faut une érection donc un pénis dressé.

 

Le pilier des théories sexuelles psychanalytiques

 

Un peu de vocabulaire : femme phallique…

Dans ce teaser, Marie-Christine Laznik, docteure en psychologie et psychanalyste renommée, nous explique ce qu’est une femme phalliquement lourde : c’est une femme autonome financièrement, qui n’a besoin en rien d’un homme ; si elle est belle c’est pire parce que la beauté c’est phallique.

J’en conclue, avec l’évolution des mœurs, que les femmes aurait tendance à prendre du poids, phalliquement parlant…

Source : inconnue...

 

Le sexe de la femme ?  Un trou, non désirable.

Le phallus est un organe bien visible, contrairement au sexe féminin : en effet, selon le psychologue, sexologue et psychanalyste Guidino Gosselin, Le sexe (féminin) c’est un trou, c’est un vide donc c’est le seul organe qui n’a pas de signifiant propre. En effet, il  n’est pas visible, comme le souligne Jean-Michel Hirt : on ne représente pas le sexe féminin puisque de toutes façons il n’est pas visible.

Daccord, il n’est pas visible, enfin moi je le vois mon sexe hein… Au fait, est-ce qu’il est désirable ? Réponse de Jean-Michel Hirt : c’est d’abord ce que l’on voit que l’on désire. Et ce que l’on ne voit pas n’est pas vécu comme quelque chose de désirable.

Et bien, ce n’est pas l’impression que j’ai moi en parcourant certains sites et revues etc…

 

La sexualité, une perversion ?

C’est difficile de concevoir qu’une relation sexuelle saine entre un homme et une femme est possible, si on a la conviction que le sexe de la femme ne peut pas être désiré. Le désir sexuel n’est pas naturel, selon Gérard Pommier, psychanalyste… La sexualité est de l’ordre l’excès pour Jacquelines Schaeffer psychanalyste, formatrice à l’Hôpital St-Anne.

 

Théorie machiste

L’homme, avec son phallus, symbole de puissance associé à la virilité, le sera encore plus si sa partenaire féminine lui est soumise, comme le souligne Jacquelines Schaeffer : « Plus la femme sera soumise plus l’homme sera fort. Plus l’homme sera viril. »

Doit-on associer la force d’un homme à la domination qu’il exerce sur la femme ?

 

La femme n’existe pas.

À propos de femme, de féminin… La psychanalyste de renommée internationale Esthela Solano, affirme que la féminité c’est que du semblant. Et que si les femmes savent mettre en avant leurs atouts féminins, c’est pour masquer la femme qui n’existe pas selon E. Solano.

Mais oui, il n’y pas d’universel féminin, vu que le sexe de la femme c’est le vide, il n’existe pas. (Suis-je explicite ?)

La psychanalyste Claude Parchliniak l’explique peut-être mieux que moi ? Les femmes existent, mais pas LA femme [...] sauf dans la psychose. C’est à dire qu’elle existe quand elle passe hors-la-loi phallique, et cela produit un déchaînement qui conduit au pire.

 

Exemple d'une femme qui existe : Médée, assassinant ses enfants

 

 

La pédophilie, un acte d’amour ?

Ah oui j’ai oublié de parler dans ce teaser, de la façon dont le psychanalyste Guidino Gosselin justifie la pédophilie…

Le pédophile lui il veut être un bon père, c’est-à-dire un père non seulement qui aime l’enfant, qui fait preuve d’amour avec l’enfant mais qui veut aussi que l’enfant puisse jouir […] Il veut reconnaître le droit à la jouissance de l’enfant.[...] Il va tomber amoureux.

Et de la façon dont il décrit la relation éducateur-enfant :

On ne peut pas être un bon éducateur, excusez-moi, sans être quelque part, avoir un amour pour les enfants.

Un pédophilie est-il amoureux de l'enfant ?

 

 

Dire que les professionnels (psychologues, psychothérapeutes, sexologues,etc) d’orientation psychanalytique sont censés nous aider à résoudre nos problèmes psychologiques… Et qu’ils sont la majorité !

Bon, c’est logique, puisque les formations universitaires et professionnelles sont majoritairement axées sur l’approche psychanalytique du traitement des troubles psychologiques et mentaux.

 

Après avoir vu ce teaser, on peut se demander comment sont pris en charge les enfants victimes d’abus sexuels, les victimes d’inceste… Réponse au prochain article.

 

 

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