PODCAST 96 – Psychologie et Jeu Vidéo

J'ai kiffé Cafeine durant ce podcast, qui a fait deux remarques pertinentes, du moins dans mon esprit vu que je pensais la même chose.

Tout d'abord sur Cafeine, c'était un membre éminent de Joystick, très calé pour toutes les sessions de "rattrapage de votre hardware", qui nous expliquait pourquoi le watercooling fonctionnait avec des boulons et pourquoi ça allait plus vite avec de la RAM RDD plutôt que des CG 512 pas montées en réseau SATA. Bref je ne comprenait rien, et en terme de compréhension, je préferai Monsieur Pomme de Terre et Bob Arctor. Et Seb. et Yann Solo. Mais bon.

Mais bon, depuis que j'ai commencé à écouter ces podcasts et que j'ai retrouvé ce personnage (que j'ai recroisé dernièrement sur un PomfThud en arrière plan) je l'apprécie de plus en plus. Bon bref. 

1 - Caf' parle à un moment du jeu vidéo non pas comme cause d'addiction ou de violence, mais comme un moyen de se protéger, d'oublier ses problèmes. Il met en exemple World of warcraft, où il a souvent rencontré de gros joueurs derrière lesquels il pouvait souvent trouver des problèmes de chomage, de drogue (fumette cie), voir d'alcool, de coupure avec la famille, de retrait social. J'ai joué à WoW pendant quelques années, et c'est vrai que ce jeu pouvait clairement servir de refuge pour des gens un peu pommés. Un MMO est une réalité virtuelle, qui peut donc remplacer une réalité qui ne nous plaît pas. Mais est ce le cas du MMO seulement, et pas du Jeu Vidéo en général ? J'ai vécu ça dernièrement : la situation au boulot était vraiment compliquée, j'ai eu du mal à dormir quelques nuits. Je renfermais bcp de choses pour tenir, le temps que mes gros dossiers se closent, et j'étais peut être pas encore "à bout", mais tout du moins à la limite. Et alors que je ne jouais à rien à ce moment là, disons que je n'avais pas de gros titres qui me rattachais à mon PC ou à ma console à ce moment, le jeu vidéo a alors servi alors de refuge. Je cherchai n'importe quel titre qui puisse m'interesser potentiellement et me permette de m'immerger un peu, pour avoir un repère, quelque chose qui me permette de m'échapper à coup sûr, me permette de ravoir la tête vide, le rythme cardiaque et la respiration normale, bref retrouver un peu mon âme d'enfant avant de repartir au charbon. Bref, le jeu vidéo peut ici avoir une vraie vertue curative, comme peut l'avoir également n'importe quel autre pan culturel (film, musique, literrature, etc.), sportif, ou social. Il ne s'agit plus d'y engoufrer tout son temps, car je n'ai pas quitté mon boulot et ma copine pour le jeu, mais un peu de jeu vidéo chaque jour me permettait de remettre les pendules à zero.

 

2 - La 2e je l'ai oubliée. Dommage.

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