Plaidoyer pour l’augmentation de l’accès aux soins psychologiques

Pieuvre.ca

L’Association canadienne de la santé mentale (ACSM), la Société pour les troubles de l’humeur du Canada (STHC) et la Société canadienne de psychologie (SCP) ont lancé lundi un appel à l’amélioration de l’accès aux services psychologiques pour les Canadiens, arguant que les troubles mentaux seraient insuffisamment traités au pays, ce qui aurait un lourd impact non seulement social, mais également économique.

Photo : Coup de Pouce

Selon les trois organismes, ces troubles sont une des premières causes d’invalidité au Canada et coûteraient 51 milliards $ par année à l’économie. Les citoyens à faible revenu auraient toutefois de la difficulté à accéder à des services d’aide psychologique, principalement en raison du coût de ces services, et ce même si les psychologues sont les plus importants fournisseurs d’aide en santé mentale au pays.

«Les services des psychologues ne sont pas financés par les régimes d’assurance-santé provinciaux ce qui les rend inaccessibles aux Canadiens à revenus modestes ou qui n’ont pas d’assurance, indique Peter Coleridge, directeur général national de l’ACSM. Et ce, même si certains traitements psychologiques, comme la thérapie cognitivo-comportementale, sont les traitements les plus efficaces pour soigner les troubles mentaux les plus courants, soit la dépression et l’anxiété.»

Donnant l’exemple du Royaume-Uni et de l’Australie qui ont augmenté l’accessibilité des soins à l’aide d’investissements massifs dans le réseau de la santé publique, M. Coleridge est catégorique : « Le Canada doit emboîter le pas. »

Aux yeux de Dave Gallson, directeur exécutif national associé de la STHC, la question est même d’importance vitale. Pour lui, l’idée de répondre de manière efficace aux besoins de la collectivité en matière de troubles mentaux ne fait pas de doute.

La semaine prochaine, indiquent les trois organismes par voie de communiqué, le gouvernement du Manitoba sera l’hôte d’un sommet en santé mentale axé sur les enfants et les jeunes; puisque 70 pour cent des adultes souffrant de troubles mentaux feraient face aux causes ou au déclenchement de ceux-ci avant l’âge de 18 ans, une intervention hâtive pourrait faire une « différence énorme » dans l’évolution d’un trouble et, ultimement, dans la vie d’une personne, précise-t-on.

Dans la catégorie: Société

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