Penser l’après – Nouvelles St

Maxence N. Valade , porte-parole pour l'association étudiante du Cégep de Saint-Laurent a confié que même depuis l'annonce de la loi spéciale, il avait toujours confiance en la bonne foi des administrateurs et les enseignants du Cégep. Il a quand même précisé que « la situation a évolué et que les étudiants sont choqués. La loi va mettre le feu aux poudres et va peut-être faire place à des confrontations directes. » Étant donné que cette association étudiante fait partie de la CLASSE, elle attendra de voir comment se dérouleront les discussions en assemblée générale qui se poursuivront jusqu'au 21 mai.

Le retour en classe

L'administration de son côté, avait déjà commencé à préparer le retour en classe bien avant l'annonce du gouvernement. Louise Lavallée, directrice des communications au Cégep Saint-Laurent, a expliqué qu'il était important pour l'administration de pouvoir restaurer un climat harmonieux où tous pourront retravailler ensemble et cohabiter en paix.
Voilà pourquoi Diane D'astous du Cégep Saint-Laurent travaille à un plan d'accueil pour l'ensemble de la population étudiante.

Consciente de la précarité de la paix au Cégep, Mme D'aoust a confié que « le moindre déclencheur va raviver la guerre ». Ainsi c'est « un retour en classe après une guerre » avec lequel le cégep va devoir composer. Pour ce faire, le Cégep prévoit former une équipe de six spécialistes notamment en psychologie et en psychologie sociale afin d'assurer un retour en classe paisible.

Le Cégep de Saint-Laurent offre déjà un service de soutien psychologique gratuit pour tous les étudiants et membres du personnel. « La grève a eu un impact important au niveau de la paix sociale. Il y a eu du conflit, du stress, des déchirements entre les étudiants en classe et pas en classe. Nous accueillons déjà des personnes en détresse sur une base individuelle. Cette paix sociale est précaire et fragile et l'on craint que le gouvernement ne prenne pas ses responsabilités » a dit Diane D'astous.

Un retour en classe au mois d'août a été envisagé par Jean Charest. Le Cégep de Saint-Laurent, conscient qu'il ne peut pas déterminer la date de retour en classe tente de s'assurer que ce retour se fasse dans les meilleures conditions possibles.

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