Orgasme vs Sudoku : le sexe, meilleur ami du cerveau ?

Entre un Sudoku et une partie de jambes en l’air, certain(e)s choisissent sans hésiter l’option « sexe ». Pour ceux qui doutent encore, voilà une annonce qui devrait vous guider. Selon le psychologue américain Barry Komisaruk - professeur en psychologie à l'université de Rutgers dans le New Jersey (États-Unis) -, l’orgasme féminin serait la solution idéale pour entretenir son cerveau. Et ce, bien loin devant le sudoku et les mots croisés.

L’orgasme stimule l’ensemble du cerveau, contrairement au sudoku

Comment la jouissance sexuelle peut-elle concurrencer les jeux de chiffres et de lettres ? « Lors de l'orgasme, on constate une augmentation importante de sang vers le cerveau. [Une action] qui l'oxygène et le recharge en nutriment » explique au Times le Pr Komisaruk, qui étudie le plaisir féminin depuis les années soixante. Les jeux comme le sudoku activeraient certaines régions localisées du cerveau mais l’orgasme, lui, stimulerait l’ensemble de l’organe.

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Pour réaliser cette étude, le psychologue a mesuré l’afflux de sang vers le cerveau au moment où une femme atteint l’orgasme. Au début de sa carrière, Barry Komisaruk réalisait ces expériences concernant le plaisir sur des rats de laboratoire mais, depuis les années quatre-vingts, il effectue ces tests sur les femmes elles-mêmes, rapporte le Huffington Post.

L’orgasme, remède contre le stress ?

En plus de stimuler l’activité cérébrale, l’orgasme réduirait la sensation de douleur, notamment au cours d’un accouchement. En juin, le Pr Komisaruk et son équipe ont d’ailleurs révélé l’existence de naissances orgasmiques, moins douloureuses que les accouchements classiques. Mais le psychologue va plus loin. Pour lui, les mécanismes de l’orgasme pourraient permettre de lutter contre l’anxiété, le stress, la dépression et les addictions.

« On ne sait rien du fonctionnement du plaisir », déplore-t-il. « Quelles parties du cerveau produisent tant de jouissance, peut-on reproduire les mécanismes de l’orgasme ? ». Le professeur poursuit ses recherches.

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Par Cécile David

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