La psychologie demeure le parent pauvre de la santé, assure Mirèio Huiskes, présidente de la délégation départementale de l'Unafam. « Mais je reste optimiste parce que la recherche avance. » Mirèio Huiskes présidait mercredi l'assemblée générale de cette Union nationale des amis et familles de malades mentaux. « Notre premier objectif est d'accueillir, d'accompagner et d'orienter des familles ou des amis qui ont un proche malade psychique. »

Pour ce faire, l'association propose de participer à des groupes de paroles ou à un atelier Prospect qui permet aux familles de prendre du recul par rapport à leur situation.
L'Unafam participe également à la semaine d'information sur la santé mentale, « le moyen pour nous d'informer le grand public sur les différents aspects des maladies psychiques ». L'association a mis en place avec l'ARS un contrat local santé, et travaille sur un second contrat du même type avec le syndicat mixte du Nord Vendômois. Ses relations avec les services sanitaires et sociaux du département sont nombreuses et constantes. Elle est également présente dans les institutions de soins, hôpitaux et cliniques. « Le département a la chance de disposer des quatre cliniques proches de Blois, mais elles manquent toutes de place, et d'une manière globale, il manque toujours des établissements pour les personnes vieillissantes. » L'association est représentée dans plusieurs commissions (ARS, CDHP, conseil de surveillance des hôpitaux, conférence de territoire du Loir-et-Cher, commission des relations avec les usagers), elle tient des permanences, à Blois le 1^er jeudi du mois, à Vendôme le second jeudi et à Romorantin le 3^e jeudi. Les familles peuvent également la joindre au 06.71.53.24.15.
Lors du tout premier contact, l'accueil est individualisé, sur rendez-vous, tenu par un ou deux membres du bureau. En complément de ces missions, deux groupes de paroles constitués depuis deux ans à Blois, subventionnés par l'ARS, fonctionnent deux fois par mois. « L'accompagnement est l'une des principales activités de l'association, ce que les familles attendent le plus », conclut Mirèio Huiskes.