L’inconscient des parents a-t-il une influence sur l’enfant à naître ?

La pensée consciente est ouverte sur les situations actuelles et reçoit les perceptions du monde extérieur. La mémoire fait des traces d’expérience qui sont enregistrées inconsciemment par le psychisme. Ces traces peuvent devenir conscientes parce qu’elles sont liées à des représentations verbales. Le préconscient, zone intermédiaire qui permet le passage entre inconscient et conscient. L’inconscient est donc le système psychique inaccessible à la conscience, et qui possède ses propres lois de fonctionnement. La reconnaissance d’une activité inconsciente de l’esprit a été tardive et les psychologues ont longtemps ignoré l’inconscient. Si l’on veut lier l’inconscient dans le corps et dans l’esprit, il faudra définir « l’âme individuelle comme la totalité inconsciente et une des fonctions organiques et psychiques de l’individu ».

[...] C’est à partir de l’inconscient et grâce à celui-ci que l’homme peut se libérer. Cette énergie potentielle de la vie est une insufflation représentée en l’homme par la mise en résonance des rythmes biologiques. Enfant désiré ou non Conflits actuels et problèmes familiaux Chez l’enfant non désiré, il n’y a ni désir, ni projet, ni attente des parents. Par conséquent l’enfant au début de sa vie, n’aura pas une grande soif d’existence. La conception de l’enfant relève beaucoup du langage de l’inconscient. [...]

[...] La part inconsciente des parents va constituer la base de l’héritage psychique de l’enfant à naître. Chaque inconscient personnel des parents va perpétuer et prolonger le rôle des ascendants. Lorsque les parents s’investissent psychiquement dès la conception de l’enfant, ils vont le penser comme un individu qui va intégrer leur environnement. Cette place lui donnera un rôle au sein de la famille et une identité bien à lui, où des liens forts sont déjà tissés. Ces liens qui vont se préparer tout au long de ces neuf mois montreront l’intérêt porté à l’enfant à naître, ce qui va créer un lieu préexistant dans lequel celui-ci trouvera sa place avant de naître. [...]

[...] Il risque de prendre alors une place de laissé pour compte dans la société. Mais l’attitude contraire à ce rejet aurait les mêmes résultats. L’enfant qui comble ses parents ne peut pas exister pour lui- même. Le sens de la vie lui est notifié déjà pendant la grossesse de la mère et ce n’est que très tard qu’il pourra s’en libérer. Il y a aussi l’enfant désiré qui ne vient pas, en raison d’une grande peur de maternité. Qu’en est-il du désir d’enfant et de la peur inconsciente qui inhibe sa réalisation ? [...]

[...] Pour l’inconscient, une histoire personnelle commence bien avant la naissance. Avant la naissance, l’enfant est parlé (choix du prénom, formalités diverses ) par ses parents et de cela le fœtus n’a pas de conscience. C’est donc de l’inconscient pour lui. Les signifiants, les mots dits vrais ou faux qui le précèdent, le fabriquent déjà avant qu’il ne soit né. Pour Jung, l’enfant va avoir des influences réciproques, d’inconscient à inconscient et il va baigner dans cet ensemble d’impressions et d’émotions sur lesquelles, sans le savoir, il va s’appuyer pour se construire. [...]

[...] Cette image de la mère, profondément gravée dans le cœur de l’enfant, demeure dans le cœur de l’adulte. Cet enfant à naître reçoit, grâce à sa sensibilité, chaque impression de dehors avec une intensité extrême. Le fœtus et l’inconscient Peut-on observer et voir la vérité de ce qui se passe ? Oui, l’idée est que l’inconscient peut être compris, prévenu et objecté en tant que tel. Au commencement sont les paroles et les actes des parents. Cela forme l’inconscient de l’enfant bien avant sa naissance. [...]

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