Le monde virtuel joue un rôle de plus en plus important dans le développement de l’adolescent. La virtualité fait ici référence aux nouvelles technologies et techniques de communication. C’est un monde créé autour des systèmes de communication instantanée à distance et des jeux vidéo. Nous nous axerons plus particulièrement sur les jeux vidéo qui représentent un enjeu grandissant pour l’adolescent. Tout d’abord pour leurs aspects déviant, qui effraient les parents, mais aussi pour la question des relations sociales transformées depuis plusieurs années à cause de ce phénomène.
[...] Il est important de préciser que la personnalité de l’enfant sera la reconstitution morcelée des idéaux présents lors de l’adolescence. Ainsi, les parents, les enseignants ainsi que les amis joueront un rôle de mentor identitaire. Cette période caractérise l’apparition de la sexualité génitale et tous les enjeux qui lui sont associés. La question de la sexualité est étroitement liée à l’identité, qu’elle soit réelle ou virtuelle. Les Premières rencontres amoureuses jouer un rôle dans le ressenti de nouvelles sensations, l’adrénaline, la diffusion d’une hormone appelée dopamine. [...]
[...] Nous voulions savoir quels étaient les enjeux de l’identité virtuelle, quels étaient les abus liés à ces nouvelles technologies, et enfin, quelles compensations le virtuel laissait-il au réel. L’identité virtuelle chez l’adolescent est donc quelque chose d’indispensable pour son développement. En effet, les relations sociales sont majoritairement basées sur les réseaux sociaux, d’où la nécessité pour l’adolescent d’appartenir à ce monde à part entière. Nous avons pu constater que la vie artificielle autour de la virtualité pouvait parfois prendre le dessus sur le réel. La notion de vie dominante et dominée par le virtuel est ainsi intéressante pour identifier les cas de dépendance. [...]
[...] L’éveil est l’activité principale de notre vie, alors que le sommeil est l’activité secondaire, mais nécessaire à notre survie. Ces propos pourraient paraître drastiques, cependant, il existe des cas pathologiques d’addiction proches de la description ci-dessus. Sans parler d’addiction, le rôle de ces artefacts est de plus en plus important. Nous sommes désormais obligés d’être interconnectés virtuellement pour pouvoir réussir socialement. La communication virtuelle est passée de la luxure au besoin, en passant par le divertissement. Pour l’adolescent, le besoin d’être connecté est moins important que pour l’adulte qui se sert de ces outils pour la vie professionnelle. [...]
[...] Ce processus se passe non sans violence, c’est pour cela qu’il est surnommé tempête pubertaire Au cours de l’adolescence, l’enfant doit évoluer aussi bien mentalement que physiquement. C’est-à-dire qu’en plus de prôner son indépendance, l’enfant se transforme physiquement, apprend à s’adapter aux contraintes sociales et découvre la sexualité. Ces transformations engendrent donc la création d’une identité, non plus à l’image de ses parents, mais à l’image de son expérience personnelle. L’identité que l’adolescent se crée existe désormais sous plusieurs formes. [...]
[...] La clinique n’est pas le seul domaine de la psychologie concerné par l’évolution des nouvelles technologies dans le développement de l’enfant. Nous avons évoqué précédemment les études en psychologie sociale sur les comportements agressifs liés aux jeux vidéo. Le principal argument pour réfuter cette théorie des comportements agressifs serait l’effet cathartique de ceux-là. En effet, les développeurs de jeux vidéo utilisent cet argument, réfuté par de nombreuses expériences, pour rassurer les consommateurs. Conclusion Enfin, nous avons pu nous apercevoir dans cette synthèse documentaire que l’identité virtuelle d’un adolescent est un concept fondé, ancré dans la vie de celui-ci. [...]