Les « Abenomics » à l’épreuve de la psychologie des ménages …

Tentant de mesurer le degré de confiance des familles japonaises dans l'économie domestique, la Shinsei Bank interroge, chaque année, depuis 1979, un millier de salariés du pays pour savoir combien d'argent de poche leur épouse leur remet au début de chaque mois. Puisée dans les revenus du couple et remise en liquide au mari dans une enveloppe, cette somme est utilisée pour payer les déjeuners et les consommations le soir entre collègues. Et cette année, le montant de cet argent de poche atteint son plus bas niveau depuis... 1982. En 2013, un salarié japonais dépense, en moyenne, chaque mois 38.457 yens (295 euros), soit 3 % de moins que l'an dernier et surtout désormais moins de la moitié des sommes qu'il dépensait au début des années 1990. « Même s'ils ont amélioré les performances de certaines entreprises et poussé la Bourse à la hausse, les "Abenomics" n'ont pas encore été suffisants pour peser sur l'argent de poche des salariés », selon la Shinsei Bank.

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