Le suicide – Pierre Moron

Au sens large, le suicide peut se traduire comme « un meurtre de soi-même » (p.1). Il s’agit en fait d’un concept propre à l’individu et qui a une valeur affective. Le suicide est à la fois un problème médical, psychologique et social. Dans tous les cas, le suicidant n’est jamais seul en cause, son acte concerne aussi son entourage, son médecin ou encore les témoins. En fonction du domaine de réflexion, le suicide peut être vu différemment. D’un point de vue philosophique, il s’agit d’une affirmation de la liberté humaine. Pour les psychiatres, il s’agit d’une préoccupation majeure et quotidienne, ils traitent le suicide en partant de cas concrets en essayant de prendre la réalité du suicide à travers le suicidant. Et enfin, d’un point de vue médical, on traite cet acte en prenant comme appui les individus qui ont fait une tentative. Finalement, la personne s’impose à elle-même un suivi aussi bien psychologique que médical afin de rétablir sa santé mentale et ainsi comprendre son geste pour prévenir de toute récidive. Ainsi on peut se demander quels sont les grands axes de pensées entre les différents domaines qui étudient le suicide.

[...] Le suicide - Pierre Moron (Que sais-je LE SUICIDE Pierre Moron, professeur de psychiatrie et de psychologie médicale. Que sais-je ? Avril 2006. Introduction : Au sens large, le suicide peut se traduire comme un meurtre de soi-même (p.1). Il s’agit enfaite d’un concept propre à l’individu et qui a une valeur affective. Le suicide est à la fois un problème médical, psychologique et social. Dans tous les cas, le suicidant n’est jamais seul en cause, son acte concerne aussi son entourage, son médecin ou encore les témoins. [...]

[...] Dans une première partie, on verra quelques généralités, ensuite, on traitera du suicide dans le monde de la médecine et enfin, on verra l’enjeu du suicide en psychologie. Généralités. Tout d’abord, il faut savoir que depuis toujours, l’Homme a cherché à exercer sur lui-même le droit de vie ou de mort. En effet, en fonction de l’époque et surtout de la culture, le suicide est un acte plus ou moins accepté. Par exemple, dès l’Antiquité, en Asie, les sages se suicidaient fréquemment aux cours de fêtes religieuses. [...]

[...] En effet, les médecins contrairement aux autres spécialistes travaillent beaucoup sur les tentatives de suicide. Cela est dû au fait que lorsqu’un suicidant veut passer à l’acte et qu’il rate, l’individu se retrouve à l’hôpital et il va dans un premier lieu avoir un suivi médical, puis psychologique. Alors que pour les psychologues, le suicide est un problème quotidien. Ils travaillent sur le fond et non sur la forme afin de comprendre et de trouver quels sont les facteurs qui ont poussé l’individu à passer à l’acte et surtout de prévenir toute récidive. [...]

[...] En effet, lorsqu’une personne essaie de se suicider, elle se retrouve aux urgences et c’est de ce point de vue la qu’est abordé cette partie. Suicide et psychologie Dans le monde de la psychologie, le suicide est un acte qui est un axe de travail quotidien. En effet, contrairement au médecin de base, le psychologue va essayer de comprendre quelles ont été les raisons et surtout de trouver l’origine du traumatisme. On distingue plusieurs processus de suicide : il peut être défensif, agressif, oblatif ou ludique. [...]

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