Le sport peut-il générer des emplois en Tunisie?

La Société tunisienne de psychologie du sport (Stps) organise une table ronde sur le thème: «Le sport générateur d’emploi, quels horizons», mercredi 18 avril à la Maison des fédérations.


Est-il encore possible d’admettre que sur les 4.000 étudiants sortants des Issep de Tunisie chaque année, les ¾ presque, vont automatiquement grossir les rangs des 6.000 anciens chômeurs pour de longues années, sans que nul ne songe sérieusement à stopper cette machine à fabriquer des sans-emplois?

Changement des orientations et des mentalités

Le table-ronde va plancher sur la redéfinition des orientations sportives du pays et le changement des mentalités, de façon à démocratiser autant que possible la pratique sportive pour pouvoir générer automatiquement une création maximale d’emplois dans le sport et par le sport, et revoir le système national de formation sportive de sorte qu’il soit en cohérence avec le marché de l’emploi, au présent et dans le futur.

Parmi les axes du débat, les organisations citent: 1. le rôle de l’Etat dans la création d’emplois en relation avec l’éducation physique, les activités sportives et les sciences annexes (les nouvelles pistes); 2- Le rôle des structures sportives, fédérations et clubs, dans l’accroissement du nombre d’emplois dans le secteur; 3- les entités économiques en relation avec  la pratique sportive citoyenne dans le monde du travail; 4- l’entreprenariat sportif dans la prospection de nouvelles niches d’emplois dans le secteur.

Les participants

La table ronde est co-organisée avec le Comité national olympique tunisien (Cnot), avec la participants de représentants de l’Agence nationale de l’emploi et du travail indépendant (Aneti), l’Agence pour la promotion des investissements (Api), la Banque de Solidarité, le Fonds national pour la promotion du sport (Promosport), l’Agence foncière de l’habitat (Afh), des ministères de la Jeunesse et des Sports, de l’Intérieur et des Collectivités publiques locales, du Développement Régional, de la Formation et de l’Emploi, des Affaires sociales, de l’Education nationale, de la Santé publique, des Domaines de l’Etat, du Tourisme, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, de la Femme, de l’Enfance, de la Famille et des Personnes âgées, ainsi que les commissaires régionaux du sport du grand Tunis, Zaghouan et Nabeul, les présidents de clubs professionnels du Grand Tunis, l’Utica, l’Ugtt, les représentants du Comité national olympique tunisien (Cnot), de l’Observatoire national du sport (Ons), de l’Observatoire national de la jeunesse (Onj), des directeurs des Issep de Tunisie, du Centre national des sciences et de la médecine du sport, de la direction technique nationale de la Fédération tunisienne de football (Ftf), de l’Amicale des entraineurs, de l’Association des jeunes diplômés en Eps en chômage, des diverses fédérations sportives, des directions techniques, de l’Amicale des présidents des clubs professionnels, du Syndicat des enseignants de l’Eps, du Syndicat des inspecteurs de l’Eps et de l’Association des enseignants de l’Eps.

Peut-on encore admettre, qu’en Tunisie postrévolutionnaire, 97% de la population ne pratiquent aucune activité physique et sportive et que les 500 millions de dinars versés au monde du sport ne soient consacrés qu’à 3% de la population tunisienne?

Source: communiqué.

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