Le processus d’investigation (crime, enquête, psychologie …

La scène du crime est au centre d’un ensemble de points de vue, chacun étant d’importance. L’investigateur doit prendre en considération les scènes macroscopiques et microscopiques, les scènes primaires et secondaires, les scènes intérieures ou extérieures et la mobilité/le mouvement.

La documentation de la scène du crime se déroule selon cinq axes. Le premier axe concerne le signalement du crime : qui a signalé le fait et comment ? Le deuxième axe concerne les données récoltées au moment de la première intervention et à la description de la scène : les conditions météorologiques, la localisation et les caractéristiques de la scène du crime, les points d’entrée et de fuite, les signes de la présence précédente de sujets, la présence d’un type d’ameublement et la présence d’armes.

[...] La maturité professionnelle : cette caractéristique se réfère à celui qui a acquis une réputation plus qu’excellente pour ses compétences et qui aurait des capacités mentale et émotive bien développées. L’ouverture d’esprit : ce type de personne est toujours prêt à considérer la possibilité d’opinions qui diffèrent des siennes. Le bon sens : Dans un monde parfait, cette caractéristique serait commune à tous les membres du système judiciaire. Le bon sens se définit simplement comme l’intelligence pratique. Par conséquent, l’investigateur ne devra pas permettre à son éducation ou aux manuels d’avoir le dessus sur son bon sens. [...]

[...] Chacune de ces dispositions règlemente les enquêtes technico- scientifiques que le défendeur a la faculté de demander pour rechercher des éléments de preuve en sa faveur sur le lieu du délit. Il s’agit des articles 391 sexies, septies et decies du code de procédure pénale, lesquels utilisent une terminologie (accès aux lieux-reliefs-aptes et acceptation technique non réfutable) qui renvoie aux enquêtes technico- scientifiques menées par la police judiciaire ou par le ministère public, et aux problématiques connexes. Avec l’entrée en vigueur de la loi 397 du 7 décembre 2000, la recherche sur la scène du crime de données finalisées pour la reconstruction des faits délictuels est également attribuée explicitement au défendeur, avec le concours du ministère public et de la police judiciaire Les enquêtes de la police judiciaire sur le lieu du délit : Les enquêtes techniques visant à la reconstruction du fait-délit, basé sur les données relevées sur la scène du crime, sont prévues par l’article 354 du code de procédure pénale, qui attribue à la police judiciaire le devoir de sauvegarde et d’enregistrement de l’état des lieux, et de procéder à la recherche, relève, conservation et acquisition de traces et point pertinents relatifs au délit. [...]

[...] La scène sera aussi enregistrée du point de vue de la victime. Le cinquième axe est un sketch qui permettra de reconstruire l’environnement et les éléments les plus intéressants pour l’investigateur Les règles à adopter sur la scène du crime : Ce qu’il faut faire : limiter l’accès à la scène en utilisant le ruban, identifier les parcours possibles utilisés par les criminels, enregistrer avec précaution les conditions originelles de la scène, annoter chaque modification de la scène due à sa propre intervention ou celle de tiers (personnel de secours par exemple), protéger les preuves des conditions environnementales adverses, éviter d’introduire une contamination liée à la fumée ou à la boisson à l’intérieur de la scène, enregistrer avec précaution la position des objets avant de les bouger, garder l’esprit ouvert à tout ce qui pourrait constituer une preuve, faire attention à soi même comme source probable de preuve et appeler du personnel spécialisé pour récolter les preuves et traces qui présentent une certaine difficulté. [...]

[...] L’habitation d’une victime d’homicide présente des signes évidents d’effraction et la scène suggère un cambriolage interrompu. Il y a des signes d’intrusion forcée, mais l’alarme n’a pas fonctionné. Pourquoi ? La scène du meurtre d’une vieille dame est constituée d’une petite pièce en désordre avec des revues éparpillées de manière casuelle. Sur le parquet il y avait aussi divers objets en porcelaine restés intacts. Pourquoi aucun des plats n’était cassé ? [...]

[...] Un criminel aurait-il été aussi attentif ? Le mari d’une victime assassinée présente des blessures mineures aux mains et une enflure à la tête due à un coup avec un objet émoussé. Sa femme a par contre été poignardée 52 fois. Pourquoi le mari n’a pas été blessé plus sérieusement ? La victime d’un suicide apparent est morte par blessure d’arme à feu à la tête, mais il n’y a aucun signe sur la tête de résidus de poudre ni sur les mains. [...]

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