«Le besoin d’un vrai statut pour les chercheurs»

Prénom: Christiane

Nom: Kirsch

Nationalité: Luxembourgeoise

Âge: 31 ans

Éducation: «Je souhaitais être danseuse mais je me suis découvert un intérêt pour la psychologie lors de mes études entamées à l’Université du Luxembourg, où je me suis également intéressée à la médiation et la thérapie par l’art. Après une année passée à Paris pour effectuer de la danse, je suis revenue au Luxembourg pour un master en psychologie qui m’a ensuite conduite vers la recherche, alors que ce n’était pas du tout mon intention de départ. Des travaux effectués durant mon master pour des professeurs ont suscité mon intérêt, d’autant que mes travaux de recherche me permettent de réunir mes différents domaines d’intérêts, en l’occurrence l’utilisation des différents médias artistiques pour des besoins thérapeutiques. Je suis désormais en PhD de psychologie, en 4e et dernière année de soutenance sur le thème d’une 'Approche multivariée à la créativité: l’exploitation optimale du potentiel'.

Pourquoi as-tu choisi de rejoindre l'Uni? «Étant partie à l’étranger, il était pour moi assez logique de revenir ici. D’autant que lors de mon retour, l’Université était dans une phase active de recrutements de nouveaux étudiants doctorants.

Quel sera ton projet professionnel au sortir de tes études? «L’idée serait d’entamer un cycle de post doctorat dans la recherche. Cela peut ne pas être au Luxembourg, car on ne peut être employé ici plus de cinq ans par l’Uni sinon elle est obligée de vous délivrer un CDI, ce qui est très rare. Ce cas de figure ne fait que souligner le besoin d’un vrai statut pour les chercheurs qui se distingue de celui des autres employés. J’ai par ailleurs postulé dans d’autres pays en post doctorat, psychologie ou art-thérapeute dans des cliniques universitaires. J’avais aussi postulé pour une résidence en tant que danseuse dans le cadre des candidatures ouvertes par le Fonds Belval.

Souhaiterais-tu exercer cette profession au Luxembourg? «Malheureusement, les opportunités ne sont pas nombreuses au Luxembourg, surtout si l’on veut continuer dans la recherche. On est alors souvent obligé de partir. Ce qui ne me dérange pas outre mesure pour découvrir d’autres horizons.

Dans 10 ans, le Luxembourg sera... «J’ai réalisé durant ces derniers mois que beaucoup de mouvements racistes ont commencé à apparaître en Europe. Je ne peux que me réjouir que le Luxembourg soit relativement épargné de ce type de phénomène. Dans 10 ans, j’espère que les différentes communautés se rejoindront davantage pour travailler ensemble.»   

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