La télé-réalité a un impact sur les résultats scolaires

Parents, voici un argumentaire de poids contre la procrastination soutenue de vos enfants. Selon une étude publiée sur le site internet des Carnets Pédagogiques, le visionnage très fréquent des programmes de téléréalité, (mais également des séries romantiques), aurait un impact très négatif sur les performances cognitives et scolaires des collégiens.

Téléréalité : un vocabulaire peu enrichissant

Le professeur Alain Lieury, professeur émérite de psychologie cognitive à l'université de Rennes II, et auteur de l'étude, souligne que « le visionnage très fréquent de ces programmes fait perdre à ces jeunes spectateurs quelques points dans leurs moyennes ». Pis, un élève totalement accro stagnerait à 8,5/20 évalue le professeur. Toujours selon l'étude, les jeunes filles (83 %) seraient plus nombreuses que les garçons (65 %) à regarder ces émissions.

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Alors que 42 % des collégiens s'adonnent quotidiennement à cette activité, l'étude révèle, sans surprise, que la lecture reste l'activité la plus bénéfique aux enfants grâce à son vocabulaire et sa syntaxe qui font progresser les jeunes dans leur test de compréhension. Même le vocabulaire des bandes dessinées, avec 867 mots différents, est plus riche que celui des programmes populaires qui ne comptent eux que 598 mots différents en moyenne.

La lecture abandonnée pour les loisirs numériques

Mais la lecture est un loisir tombé en désuétude, supplanté par les nouvelles technologies. Pour cette étude, 27 000 collégiens ont été sollicités. Et la grande majorité de cette nouvelle génération préfère largement les activités numériques : écouter de la musique (79%), téléphoner ou envoyer des SMS (78%), communiquer via internet (73%).

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Les auteurs de l'étude tiennent quand même à rassurer les parents, « Dans l'ensemble, la majorité des loisirs comme les jeux vidéos, n'a pas ou peu d'influences sur les performances scolaires, ce sont des loisirs de détente ou l'expression des dimensions affectives et sociales des élèves ».

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Par Laurie Ferrère


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