La psychologie prend, de nos jours, une place de plus en plus importante dans notre société.

Elle est composée de toute une multitude de branches aussi variées les unes que les autres. L'une d'elles, la psychologie interculturelle, a pour but d'étudier les relations entre la culture et la psychologie des êtres humains, c'est-à-dire les différents rapports possibles entre la psychologie et la culture pour les individus soumis à plusieurs influences culturelles.

Elle est étroitement liée à l'ethnologie et l'anthropologie puisqu'elle s'intéresse à l'humain et à ce qui le caractérise. Cette psychologie interculturelle apparaît également très importante dans le domaine de l'enfance, notamment dans les rapports entre un enfant issu de plusieurs cultures et sa famille ou ce même enfant et la société autour de lui.

C'est d'ailleurs le thème des 7es Pyrénéennes de la psychologie à l'école qui ont eu lieu les 22 et 23 mai dernier, à l'amphithéâtre STAPS.

Cet événement, qui réunit tous les ans entre 200 et 300 personnes appartenant aux professionnels de l'accompagnement de l'enfant dans le domaine éducatif, avait cette année pour thème : «Les apports de la psychologie interculturelle pour l'école».

L'occasion pour tous les participants d'assister pendant deux jours à de nombreuses conférences sur le sujet, menées par des chercheurs, des psychiatres, des anthropologues… Parmi ces conférenciers se trouvait notamment Marie-Rose Moro, psychiatre, psychanalyste, auteur de nombreux ouvrages et grande sommité de ce colloque, qui a donné une conférence sur la façon de mieux comprendre, accompagner et éduquer les enfants de migrants dans la pratique quotidienne.

Deux jours forts en réflexion, donc, qui permettront d'appréhender au mieux les enfants pluriculturels dans les écoles et centres aérés.