Dans les chroniques psychologie des magazines féminins - dont nous conseillons vivement la lecture à Pierre Salviac, ça lui évitera d'être co….ment machiste - il est souvent conseillé aux hommes d'assumer leur part de féminité. Mais jamais au grand jamais, il ne leur est conseillé d'assumer leur part d'enfance !
Pourtant, à observer, les tics (notamment le balancement des pieds…) et gestes des plus grands de ce monde, vous verrez que certains ont gardé cette part d'enfance, trahie par ces signes. Et c'est une bonne chose car il ne faut jamais oublier l'enfant que l'on a été, en garder un bon souvenir est souvent manifestation d'équilibre chez l'adulte. Un peu moins sans doute quand il se transforme en « adulescent », cette nouvelle catégorie d'homme encore un peu ado et pas tout à fait adulte. Il y a là comme une difficulté à s'assumer dans une tranche d'âge charnière. Alors qu'assumer sa part d'enfance, avec une bonne petite dose de régression (gourmande ou ludique), rien de tel pour faire face à l'âpreté et au stress du monde des grands !
C'est bien pour cela que partout se développent, comme ici à Ayros-Arbouix, ces formes d'hébergement dans les cabanes au cœur des arbres, avec tout ce qu'il faut d'authenticité et de rusticité, mais aussi, de confort auquel nous sommes habitués. Dépaysement garanti. Régression assumée. Mais qu'est-ce que ça fait du bien !