D’abord, des chercheurs
observent depuis quelques
décennies une diminution
de la proportion des hommes
ayant un taux élevé de
spermatozoïdes (plus de
100 millions par éjaculation) et
une hausse de la proportion
de ceux qui en produisent
moins de deux millions.
Ensuite, on relève une
augmentation des cancers
des testicules chez les jeunes
et des cas de cryptorchidie à
la naissance (testicules non
descendus dans les bourses).
Autres obstacles à la conception:
les infections génito-urinaires
chez les deux sexes,
l’usage de contraceptifs
oraux ou du stérilet par les
femmes ainsi que la consommation
d’alcool et de tabac
par les deux partenaires.
Les hommes fumeurs
(de tabac et de marijuana) ont
un sperme inférieur en qualité
et en quantité. L’usage de
la marijuana par la femme est
lié à des troubles de l’ovulation,
à une irrégularité menstruelle
et à l’infertilité.
En cas de
conflit:
la violence
ou le sexe?
Les chimpanzés et les
bonobos sont des primates
très apparentés entre eux
et très proches de nous.
Or, en cas de tension
et de conflit au sein de
leur groupe, les premiers
ont recours à la violence,
tandis que les seconds font
preuve d’une grande frénésie
sexuelle. Si les deux espèces
ont en commun la chasse
en groupe et le partage
de la nourriture, seuls les
chimpanzés ont des mœurs
guerrières; c’est une société
dominée par les mâles.
Chez
les bonobos, les femelles sont
dominantes, et le sexe remplace
l’agressivité. De plus,
mâles et femelles bonobos
se caressent, s’embrassent
sur la bouche, se masturbent,
pratiquent la fellation,
copulent
dans toutes les
positions et connaissent
l’orgasme! Cette sexualité
effrénée encourage le partage
et sert à apaiser les tensions
ou à se réconcilier, selon
les primatologues. À qui
ressemblons-nous le plus?
À propos de la circoncision
Les hommes circoncis pratiqueraient plus souvent le cunnilingus
que les non-circoncis. De même, les femmes feraient plus facilement
des fellations à leurs partenaires circoncis. Certains sexologues
estiment que l’épaississement de la peau du gland — ou kératinisation
— consécutive à la chirurgie contribue à diminuer l’éjaculation
précoce de ceux qui en souffrent. Enfin, selon des études récentes,
la circoncision réduit de 60% le risque d’infection au VIH chez les
hommes séronégatifs. Elle est maintenant présentée par l’OMS
et l’ONUSIDA comme une stratégie de prévention du virus.
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