Juanita Lagaillarde

La belle demoiselle a plusieurs cordes à son arc…Et, dans son viseur, elle a la réussite de ses rêves. Passionnée, elle ne recule devant rien. Rencontre.

Elle pourrait bien vous faire... tourner la tête. Juanita Lagaillarde, 25 ans, a des atouts de taille. D’interminables longues jambes, un sourire envoûtant et… une licence en psychologie. La jeune femme, mannequin pour l’agence Hilloff Events, vient tout juste de terminer ses études à l’université de Maurice. Pendant un peu plus de quatre ans, la belle demoiselle a mené de front sa «double» vie. La journée, elle était étudiante. Et le soir, maquillée et transformée, elle faisait sa star en défilant sur les catwalks. Une vie à cent à l’heure, que la jeune femme ne compte pas abandonner : «Je veux vivre tous mes rêves.»

C’est pour cela qu’avant de se lancer dans l’obtention de son Master’s Degree et d’ouvrir son cabinet de consultation, cette habitante de Bell-Village veut être hôtesse de l’air tout en continuant à se déhancher pour de grandes marques : «J’adore porter des vêtements haut de gamme et les mettre en valeur.» Mais quel lien y a-t-il entre la psychologie, le mannequinat et l’envie de porter un uniforme et de voyager ? Aucun ! Juanita est forcée de l’admettre. Elle suit tout simplement, explique-t-elle, la route de ses envies, le sentier de ses désirs les plus profonds.

Et c’est un peu comme cela que sa carrière dans le monde du modelling a débuté ! Sur un coup de tête, Juanita décide, en 2007, de participer au concours Miss Mauritius. Une aventure qui ne lui a laissé, visiblement, pas un bon souvenir : «Je préfère ne pas en dire plus.» Néanmoins, atteinte de la fièvre du défilé, elle ne s’arrête pas là. En 2008, elle est une des finalistes de Miss Tourism World Mauritius. «J’ai obtenu les titres de Miss Amitié et Miss Télégénie.» Elle participe aussi au concours de Face of the Month et rejoint l’équipe de l’agence Heat, sa première agence de mannequinat.

En même temps, grâce aux bons conseils de son frère et du soutien de sa mère, elle commence ses études sur le campus de Réduit : «Mon frère me disait que j’avais un don pour ça, que je savais écouter les gens et que j’avais de la patience.» Malgré ses nombreuses activités, elle reste concentrée : «La priorité était les études. Après, le reste c’était des plus.» L’argent gagné est, également, une motivation : «Je ne dirai pas que c’est de l’argent facile parce qu’il faut bosser. Mais c’est vrai que remplir des contrats en tant que mannequin offre un intéressant pocket money.»

Pour ne pas se laisser emporter dans le tourbillon des strass et des paillettes, il est important, dit-elle, de garder les pieds sur terre : «Pour réussir, il faut rester professionnel et avoir la tête sur les épaules.»

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Par Yvonne Stephennbsp
(Source:nbsp5-Plus Dimanche)
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