Joey Bucci : être à l’écoute des joueurs

L’entrevue commence à côté du vestiaire des Foreurs. «On va aller en haut, c’est plus tranquille et il y a moins de monde qui passe», a suggéré l’entraîneur-adjoint, Joey Bucci. Déjà, et possiblement sans s’en rendre compte, l’homme aux racines italiennes a rapidement démontré sa générosité et l’attention qu’il porte envers autrui.

Lorsqu’on gravite autour de l’entourage des Foreurs, on entend souvent les phrases : «Joey est le "psy" de l’équipe.» et «C’est lui qui s’occupe de l’aspect mental des joueurs.»

À ce papotage, l’homme de 28 ans apporte une précision. «Je ne peux pas être appelé un psychologue ou un consultant», a précisé celui qui a obtenu sa maîtrise en psychologie sportive de l’Université McGill, à Montréal, sa ville natale, en août 2010.

Or, il est évident que cet ancien attaquant, qui a porté durant une saison les couleurs de son équipe universitaire, est un passionné de psychologie du sport. «C’est l’aspect mental qui fait diriger tes muscles et faire en sorte que tu pourras contrôler tes actions», a dit avec passion l’homme qui en est à sa septième saison derrière le banc d’une équipe de hockey comme assistant ou entraîneur.

«C’est important qu’il soit en bonne relation avec les joueurs pour que ces derniers se sentent à l’aise d’aller lui parler», a illustré l’entraîneur-chef, Marc-André Dumont.

Un métier, une passion

Après quelques années à rouler sa bosse avec des équipes Bantam et midget AA en plus du midget espoir, l’ancien joueur sait qu’il est un privilégié de pouvoir gagner sa vie dans le monde du hockey.

«Venir à l’aréna tous les jours n’est pas un travail, mais une passion. Si c’est un emploi que je pourrais garder à vie, je le ferai», a avoué celui qui apporte sa contribution à l’offensive des Foreurs, dont l’avantage numérique, les sorties de zone et les mises au jeu.

Entraîneur un jour

Comme la plupart des adjoints de la ligue junior, celui qui en est à sa deuxième saison avec les Foreurs aimerait bien, un jour, diriger une équipe.

«On va voir avec le temps. On ne décide jamais des opportunités qui vont se présenter, mais je veux gagner ma vie dans le hockey», termine-t-il.

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