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«Je suis un passeur, pas un spécialiste ni un psychologue»

Jean-Marc Richard dévoile les nouveaux contours de l’émission qu’il animera dès la fin du mois sur la RTS

Image: Francesca Palazzi

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Dès le 27 août prochain, Jean-Marc Richard, 52 ans, sera à l’écoute des cabossés de l’existence sur les ondes de la Radio Télévision Suisse. Du lundi au jeudi, entre 22h et minuit, le chauve le plus connu de Suisse romande animera La ligne de cœur, émission phare qu’il a été appelé à remodeler.

A quels changements doivent s’attendre les auditeurs?
Chaque semaine, les auditeurs proposeront un nouveau thème. On évoquera ainsi «la reconstruction» à la fin du mois d’août. En septembre, ce seront «les choix», «le don» et «la sexualité». Et tous les soirs, je passerai un coup de fil à quelqu’un illustrant ce thème. Pour la reconstruction, par exemple, j’appellerai un paraplégique amoureux du sport, un homme dont le frère est mort d’une surdose, et une jeune fille abusée sexuellement. L’idée est d’ouvrir l’émission à ceux qui ne participent pas forcément.

Il y a quelques mois, vous aviez aussi dit votre souhait d’animer l’émission depuis votre fameux camping-car zébré rouge et blanc.
Oui, une fois par semaine, je sortirai du studio et animerai l’émission en extérieur, afin d’aller à la rencontre des gens, en toute simplicité. Et je souhaite également inciter les auditeurs à réagir à ce qu’ils entendent sans forcément témoigner de leur expérience. Ça passera par des messages plus courts, en direct. A cet effet, j’ai nommé vingt «grands témoins», dont une majorité d’adolescents et de jeunes adultes, souvent liés à l’histoire des Zèbres. Ils pourront réagir quand ils le souhaitent, parce qu’ils ont un message positif à transmettre.

Avez-vous suivi une formation spéciale?
Non, et je ne veux pas m’ériger en spécialiste ni faire de psychologie. En revanche j’ai une formation d’animateur pour l’écoute et une longue expérience dans ce domaine. Je me considère comme un passeur, un trait d’union entre celui qui dit et celui qui veut aider à dire. Nous sommes dans un univers où les gens ont très envie de s’entraider, et il faut prendre le temps d’écouter avant d’agir.

(24 heures)

Créé: 17.08.2012, 17h16