Analyse des affirmations de Mm e El i s ab et h R o u d i n es co dans « Ps y c ha na l y s t e s , c ri t i q u e z v o s d é ri v e s , i l e n v a d e v o t re s u rv i e ! » Le Nouvel Observateur, 19 avril 2012, p. 100-101
par
Jacques Van Rillaer Professeur de psychologie émérite à l’université de Louvain
Commençons par reconnaître à Mme Roudinesco le mérite de quelques énoncés évidents pour les non-adeptes de la psychanalyse, mais irritants pour les freudiens et les lacaniens.
1) « De s i m p o s t e u r s , i l y e n a , c ’ e s t v r a i , e t p r o b a b l e m e n t p l u s q u e d a n s d’ a ut r e s di s c ip lin e s , c a r le p s y c h is m e e s t u n d o m a in e m o in s t a n g ib le »
Le domaine des psychothérapies et de la psychiatrie est évidemment « moins tangible » que beaucoup d’autres. Lorsqu’un ingénieur fait un pont et que ce pont s’écroule, on en déduit illico que sa méthode de travail laisse à désirer. Lorsqu’un patient ne va pas mieux ou va moins bien, on peut toujours dire que le cas est désespéré, qu’il irait encore moins bien sans le traitement, qu’il tire des bénéfices de sa maladie, qu’il est victime de la pulsion de mort, etc.
L’évaluation des psychothérapies requiert des statistiques convenables, ce qui suppose des équipes universitaires honnêtes et disposant de budgets importants.
Le charlatanisme est plus facile et plus fréquent dans le champ psy que dans beaucoup d’autres. Un exemple illustre est sans doute Jacques Lacan qui, à la fin de sa vie, reconnaissait être en quelque sorte un escroc. Il déclarait notamment :
« Notre pratique est une escroquerie, bluffer, faire ciller les gens, les éblouir avec des mots qui sont du chiqué, c'est quand même ce qu'on appelle d'habitude du chiqué. [...] Du point de vue éthique, c'est intenable, notre profession ; c'est bien d'ailleurs pour ça que j'en suis malade, parce que j'ai un surmoi comme tout le monde. [...] Il s'agit de savoir si Freud est oui ou non un événement historique. Je crois qu'il a raté son coup. C'est comme moi, dans très peu de temps, tout le monde s'en foutra de la psychanalyse ».
Pour télécharger tout le texte :
Aujourd’hui tous les historiens du freudisme admettent que Freud a fraudé quand il parlait de l’efficacité de sa méthode. On sait moins que Lacan était aussi cynique et menteur que lui. Lacan a fondé son Ecole pour une raison que lui et ses adeptes — en particulier son gendre J.-A. Miler — ont soigneusement dissimulée.
2
Pour en savoir plus sur les me n s o n g e s la c a n ie n s , voir un des sites suivants :
http://www.pseudo-sciences.org/spip.php?article1825 http://cortecs.org/bibliotex/614-psychologie-l-mensonges-lacaniens-r-par-jacques- van-rillaer
Pour télécharger le document : http://icampus.uclouvain.be/claroline/backends/download.php?url=L0xhY2FuLk1lbnN vbmdlcy5wZGY%3DcidReset=truecidReq=EDPH2277
2 ) « Le ur s so c i é t é s [ d e p sy c h a n a l y se ] f o n c t i o n n e n t c o m m e d e s
co r p o r at i o n s p r o f es s i o n n el l es . [ … ] L es p s ych an al ys t es s e s o n t e n f e r m é s da ns de s c ha pe l l e s »
Les sociétés de psychanalyse, comme d’autres sociétés professionnelles, font du lobbying et cherchent à défendre des intérêts commerciaux. Toutefois, le freudisme a très rapidement pris l’aspect d’une chapelle, puis d’une Eglise. Déjà en 1910, Bleuler, qui avait fait un temps partie du groupe des freudiens, parlait de « secte intolérante ». Peu après, Alfred Hoche, professeur de psychiatrie à Fribourg, parlait d'« une secte fanatique obéissant aveuglément à son chef ». En
1920 Havelock Ellis, avec!lequel Freud avait entretenu une correspondance amicale, écrivait : « Il est malheureux que Freud ait d'abord été le chef d'une secte, sur!le modèle des sectes religieuses »1.
Les choses n’ont pas été meilleures dans l’aventure lacanienne. Au soir de sa vie, Lacan a dissout son École en invoquant ce fait. Dans sa fameuse « Lettre de dissolution », il écrivait avoir reconnu que son École, « est devenue une Église, comme l’École de Freud ». Il ajoutait : « J'ai échoué — c'est-à-dire me suis embrouillé. », « on sait ce qu'il en a coûté, que Freud ait permis que le groupe psychanalytique l'emporte sur le discours, devienne Église. »
Dix jours plus tard, il revenait sur son échec en disant : « il faut bien que j'innove, puisque cette École, je l'ai loupée, d'avoir échoué à produire des Analystes d'icelle (A.E.)2 qui soient à la hauteur ». Il mourait quelques mois plus tard, ayant institué une nouvelle Ecole à l’usage de son gendre, J.-A. Miller.
Pour lire tout le texte, voir :
http://espace.freud.pagesperso-orange.fr/topos/psycha/psysem/dissolu4.htm
Pour le télécharger : http://icampus.uclouvain.be/claroline/document/document.php?cidReset=truecidRe q=EDPH2277
3 ) « L es p s ych an al ys t es so n t d e s e st h è t e s sc e p t i q u e s d é se n g a g é s d e l a so c i é t é . S u r t o u t , i l s p r é t e n d e n t so i g n e r l e s so u f f r a n c e s su r u n m o d è l e an ci en . Or l e s p a t h o l o g i e s o n t c h a n g é . [ … ] A u te m p s d e F r e u d , l e s
pa t i e nt s é t a i e nt de gr a nds bour ge oi s , qui a va i e nt l e t e m ps e t l ’ a r ge nt »
En réalité, les différentes pathologies ont peu changé. Il y a toujours des troubles obsessionnels, des attaques de panique, des schizophrénies, des assuétudes, du sado-masochisme, etc. Quand
on lit Les patients de Freud3 — actuellement la meilleure présentation des cas traités par Freud —
1 Pour les références précises, voir J. Van Rillaer, Les illusions de la psychanalyse, éd. Mardaga, p. 247s.
2 « A.E. » signifie « Analyste de l’Ecole ».
3 Mikkel Borch-Jacobsen (2011) Les patients de Freud. Ed. Sciences Humaines, 224 p.
3
on constate que la majorité des patients de Freud étaient des femmes riches, désœuvrées et frustrées. De telles patientes existent toujours et elles restent la meilleure indication pour l’analyse freudienne4.
E. Roudinesco a raison de dire que le modèle freudien est un modèle ancien. Vers 1900, Freud avait conceptualisé sa théorie et sa pratique. Ses adeptes ont rajouté des notions, mais n’ont quasi rien abandonné de son édifice conceptuel. Nous sommes en 2012. Des milliers de psychologues scientifiques ont fait des recherches dans des universités de haut niveau. Il est incontestable que des progrès considérables ont été fait, mais avec un autre modèle. La psychanalyse est comme un zeppelin. On peut améliorer le fonctionnement des zeppelins, mais cela reste des engins qui n’ont pas l’efficacité des avions.
* * *
A côté de ces propos pertinents, E. Roudinesco énonce des légendes. Nous avons déjà eu l’occasion d’en analyser une longue série. Le Nouvel Observateur avait présenté notre analyse, sous une forme résumée :
http://bibliobs.nouvelobs.com/essais/20100506.BIB4608/les-legendes-freudiennes- de-mme-roudinesco.html
Pour une présentation détaillée :
http://icampus.uclouvain.be/claroline/backends/download.php?url=L1JvdWRpbmVzY
28uTGVnZW5kZXMucGRmcidReset=truecidReq=EDPH2277
En voici d’autres :
Lé ge nde n° 1 . L’ e ns e i gne m e nt de l a ps y c hol ogi e ne pr e nd pa s e n c ha r ge l’ in c o n s c ie n t
Mme Roudinesco écrit5 :
« La psychanalyse, comme formation de psychopathologie, est enseignée dans les départements de psychologie, laquelle n’est pas prête à prendre en charge l’inconscient et n’a pas la culture liée à sa compréhension »
Assez curieusement, elle écrit quelques lignes plus bas :
« Nous ne sommes plus en 1900, la psychanalyse est passée dans la culture et les gens savent qu’ils ont un inconscient. Leur demande n’est plus de le découvrir, mais souvent de résoudre une situation concrète »
Autrement dit, tout le monde sait qu’on a un inconscient. L’université enseigne la psychanalyse, mais « n’a pas la culture liée à sa compréhension ».
4 Dans les termes de Michel Houellebecq : « Impitoyable école d'égoïsme, la psychanalyse s'attaque avec le plus grand cynisme à de braves filles un peu paumées pour les transformer en d'ignobles pétasses, d'un égocentrisme délirant, qui ne peuvent plus susciter qu'un légitime dégoût. » (Extension du domaine de la lutte. Maurice Nadeau, 1994).
5 Le texte paru dans le N.O. est une interview réalisée par Eric Aeschimann. Pour avoir été moi-même interviewé à plusieurs reprises par le N.O., je puis affirmer que cet hebdomadaire a la correction de demander aux personnes interviewées de relire avant de publier.
4
En réalité, s’il y a bien un pays au monde où la psychanalyse est partout, c’est la France (on peut ajouter l’Argentine et le Brésil). Mme Roudinesco souligne d’ailleurs très volontiers cette
« exception française » :
« La France est le seul pays au monde où ont été réunies pendant un siècle les conditions nécessaires à une intégration réussie de la psychanalyse dans tous les secteurs de la vie culturelle, aussi bien par la voie psychiatrique que par la voie intellectuelle. Il existe donc dans ce domaine une exception française6 »
Dans les universités françaises, l’enseignement de la psychologie clinique est quasi entièrement aux mains de psychanalystes. Dans ces départements, les étudiants entendent parler sans arrêt de l’Inconscient. Chacun peut facilement le vérifier.
Lé ge nde n° 2 . La ps y c hi a t r i e c ’ e s t l e s T C C e t l e s T C C c ’ e s t l a r é duc t i on de l’ h o m m e à s es n eu r o n es
Mme Roudinesco écrit :
« La psychiatrie s’est ralliée aux thérapies cognitivistes et comportementalistes (TCC) qui renvoient à une conception de l’homme réduit à ses neurones. Bien sûr, les pathologies peuvent avoir une dimension organique. Mais, même là, le médicament ne suffit pas : il faut aussi prendre en compte la part subjective du patient ».
Toute personne qui connaît le monde psy français sait qu’il y a une majorité de psychiatres qui sont encore d’orientation freudienne ou lacanienne. Faut-il s’étonner de cette affirmation
« statistique », manifestement fausse, de Mme Roudinesco ? Non quand on sait à quel point le
mot « évaluation » lui fait horreur.
Il est vrai que parmi les thérapeutes cognitivo-comportementalistes il y a un plus de psychiatres que de psychologues en France (contrairement à beaucoup d’autres pays, comme la Belgique, les Pays-Bas). Cela tient au fait que les psychiatres sont médecins et que les médecins français sont formés à l’esprit de Claude Bernard (vérifier méthodiquement au lieu de discourir). Tandis que les psychologues cliniciens français sont formés dans une tradition philosophique et littéraire, où la psychanalyse est devenue centrale.
Les praticiens des TCC ne voient-ils en leurs patients que des neurones ? Toute personne qui a bénéficié de TCC peut en témoigner. La « part subjective » de leur existence est tout à fait respectée, ce qui est loin d’être le cas chez les psychanalystes, en particulier les lacaniens.
Pour voir co m m en t L acan m en ai t s es cu r es , voir : http://www.pseudo-sciences.org/spip.php?article1553 ou, pour télécharger ce texte :
http://icampus.uclouvain.be/claroline/backends/download.php?url=L0xhY2FuLlByYXR
pcXVlLlNQUy5kb2M%3DcidReset=truecidReq=EDPH2277
Mme Roudinesco fait croire que les praticiens des TCC soignent essentiellement par médicaments. Ridicule. D’une part, bon nombre de ces praticiens sont des psychologues non médecins qui ne peuvent pas prescrire de médicaments, d’autre part, les psychiatres TCC s’efforcent de traiter autrement que par des médicaments mais, il est vrai, en donnent quand cela paraître nécessaire
(dépressions endogènes, bouffées délirantes, etc.).
6 Pourquoi la psychanalyse ?, Fayard, 1999, p. 130
5
Notons toutefois que le titre de « comportementaliste » n’a pas plus de valeur légale que celui d’analyste, psychanalyste, graphologue ou astrologue. Ce sont des titres dont n’importe qui peut se prévaloir dans n’importe quel pays de la planète, qu’il ait fait des études ou non. Il est parfaitement possible que des personnes qui se dénomment comportementalistes (ou expert
« ABA ») fassent n’importe quoi. Il faut donc prendre pour référence des représentants de renom,
reconnus par la communauté des comportementalistes. En France, p. ex. Chr. André, J. Cottraux, C. Cungy, F. Fanget, P. Légeron, Chr. Mirabel-Sarron, A. Sauteraud.
Lé ge nde n° 3 . F r e ud m e na i t de s t hé r a pi e s c our t e s
Mme Roudinesco écrit :
« Je crois possible, dans le cadre de la psychanalyse, de mener des thérapies courtes avec des séances longues, comme le faisait Freud. »
Pour voir à quel point les cures freudiennes étaient longues (à raison de 6 séances de 50 minutes par semaine), voir p.ex. Borch-Jacobsen : Les patients de Freud (éd. Sciences humaines)
Mme Roudinesco sait cela. Elle-même a d’ailleurs donné des exemples de cette longueur. Dans le hors-série Sigmund Freud. La révolution de l’intime, publié par Le Monde en 2010, elle écrit que « l’analyse de Marie Bonaparte se déroula par intermittence de 1925 à 1938 » (p. 18) — autrement dit : sur 13 années — et que l’analyse de sa propre fille, Anna Freud, dura 6 ans (id., p.
16). En ce qui concerne Anna, cette durée peut s’expliquer par le fait que la fille de Freud était particulièrement névrosée.
Freud lui-même précise, en 1904, que la durée d’une cure est « de 6 mois à 3 ans », « à condition que le patient soit capable d'un état psychique normal ». Au fil des ans, il est devenu de plus en plus pessimiste quant aux résultats des analyses thérapeutiques (lui-même se limitant à des analyses didactiques de personnes venant chercher auprès de lui la reconnaissance officielle d’analyste freudien).
En 1933, il avoue que « le traitement d’une névrose d’une certaine gravité s’étend facilement sur plusieurs années » et ajoute que « dans bien des cas, nous avons toute raison de reprendre une analyse après de nombreuses années7 » !
Dans des conversations privées, Freud était encore plus pessimiste sur les effets curatifs de sa méthode. Paul Roazen rapporte dans Dernières séances freudiennes. Des patients de Freud racontent :
« Freud ne cachait pas qu’il était devenu sceptique, notamment sur l’effet thérapeutique de la psychanalyse. Lorsque quelque chose de “classique” arrivait dans l'analyse du Dr Putnam, il lançait en riant : “Ne vous ai-je pas dit que la psychanalyse était une excellente chose pour des gens normaux ?” En privé, Freud considérait souvent avec ironie ce qu'il avait accompli. (Plus tard, Anna Freud n'acceptera pas l'opinion de ceux prétendant que si un patient était capable de se plier entièrement aux exigences d'une analyse et était en assez bonne santé pour supporter tout ce qui lui était demandé, c'est qu'il n'avait pas besoin d'un tel traitement. Mais Freud lui- même avouait volontiers, tout au moins à quelqu'un comme le Dr Putnam, avec qui il s'entendait si bien, que la psychanalyse n'était indiquée que pour les gens en
excellente santé.) 8»
7 Nouvelle suite des leçons d'introduction à la psychanalyse (1933), Œuvres complètes, PUF, XIX, p. 241.
8 Dernières séances freudiennes. Des patients de Freud racontent. Paris : Seuil, 2005, p. 228s.
6
Roazen est-il un historien de la psychanalyse fiable ? Certainement. C’est aussi l’avis de Mme Roudinesco, qui écrit dans sa nécrologie, parue dans Le Monde le 22 novembre 2005 : « A l’évidence, les ouvrages de Roazen sont devenus indispensables à qui veut comprendre l'histoire si charnelle et si passionnelle de la saga freudienne. »
Lé ge nde n° 4 . Sa ns l a ps y c ha na l y s e , l a s oc i é t é va à l a c a t a s t r ophe
Mme Roudinesco affirme, en concluant :
« Les associations d’analystes doivent édicter des règles, et c’est aussi le sens de l’appel que nous leur lançons : critiquez vos dérives, il en va de la survie de la psychanalyse. Sinon, nous irons vers une société organique où nous serons traités comme des objets »
Rappelons ce que Mme Roudinesco écrivait dans son best-seller que « la France est le seul pays au monde où ont été réunies pendant un siècle les conditions nécessaires à une intégration réussie de la psychanalyse dans tous les secteurs de la vie culturelle ». En fait, il n’y a plus que trois pays au monde où la psychanalyse est omniprésente dans les médias, la vie culturelle, les fac de psycho et la psychiatrie : la France, l’Argentine et le Brésil.
En France, cette omniprésence s’explique essentiellement par « l’effet Lacan » : Lacan a connu un succès considérable en ouvrant son Ecole à tout qui veut faire de la psychanalyse9 et en séduisant les philosophes des lycéens et des universités10.
Faut-il en conclure que dans les autres pays du monde — par exemple la Hollande et les pays nordiques, où la psychanalyse a perdu tout crédit — les citoyens sont traités comme des objets ? En réalité, la psychanalyse ne protège nullement contre la dictature, comme l’a bien montré l’exemple de l’Argentine. Il faut lire à ce sujet l’ouvrage de Plotkin Histoire de la psychanalyse en Argentine.
L’historien montre que les régimes militaires argentins ont persécuté des ouvriers, des militants politiques, des enseignants, des sociologues et des psychologues, mais très peu de psychanalystes : uniquement ceux qui étaient politiquement engagés. Bien plus, « la diffusion massive de la psychanalyse se produisit précisément durant les années 1960 et 1970, alors que le pays était gouverné par des dictatures militaires ou des régimes démocratiques faibles qui restreignaient les libertés publiques » (p. 353). La grande majorité des psychanalystes se sont retranchés derrière « la neutralité analytique » et sont restés confinés dans leurs cabinets. Nombreux ont été les psychanalystes qui ont prôné des idées conservatrices sur la famille, la société et l’individualisme. Certains, comme Rascovsky, membre fondateur de l’Association psychanalytique argentine, ont même prêté main forte aux militaires en affirmant que « le terrorisme est une maladie » causée par « la crise de la famille traditionnelle » (p. 350).
Pour une présentation de cet ouvrage, voir :
http://www.pseudo-sciences.org/spip.php?article1529
9 sur les raisons de l’abondance des analystes lacaniens, voir le document « Abondance.lacaniens » sur le site : http://www.icampus.ucl.ac.be/claroline/course/index.php?cid=EDPH2277
10 sur la séduction des philosophes par Lacan, voir sur le même site le document : Lacan.Borch- Jacobsen.Books.pdf
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