Être pessimiste pour vivre longtemps ?


Les pessimistes vivraient plus longtemps que les optimistes, selon une étude conduite par l’équipe du Docteur Frieder Land, directeur de l’institut de psychologie gérontologique de l’Université de Nuremberg. Des résultats surprenants lorsqu’on sait que l’angoisse, le stress est facteur d’un grand nombre de maladies comme les maladies cardiovasculaires, par exemple. Pour expliquer cette contradiction, les chercheurs avancent l’hypothèse que les personnes âgées les plus pessimistes prendraient moins de risques parce qu’elles voient l’avenir d’un mauvais œil.

Les personnes pessimistes, et particulièrement celles qui ont plus de 65 ans auraient plus de chances de rallonger leur espérance de vie, selon une nouvelle étude de l’Université Friedrich-Alexander de Nuremberg en Allemagne.

Pour parvenir à ces conclusions publiées sur le site de la revue Psychology and Aging, les scientifiques ont questionné entre 1984 et 2012 30 000 personnes sur leur état de satisfaction, leurs attentes sur l’avenir et la progression de leur état de santé.

Les résultats mettent en évidence que près de la moitié des 65 ans et plus (43 %) étaient trop pessimistes, 32 % trop optimistes tandis que 25 % étaient lucides. La progression de la santé montre que ce sont les optimistes voient leur santé se dégrader plus vite, et que le risque de mourir est 10 % plus élevé que chez les pessimistes.

Etre pessimiste, surtout après 65 ans, rallongerait l'espérance de vie. La raison : une plus grande prudence et une attention accrue concernant la santé.

Etre pessimiste, surtout après 65 ans, rallongerait l’espérance de vie. La raison : une plus grande prudence et une attention accrue concernant la santé.

Pour expliquer cette apparente contradiction Frieder Land, le directeur de l’institut de psychologie gérontologique de l’Université de Nuremberg explique que le fait d’être pessimiste inciterait les personnes âgées à être plus prudent vis à vis du danger et à prendre davantage soin de leur santé.

Cette étude montre également que plus les personnes avancent en âge, plus elles sont pessimistes, les plus optimistes étant les sondés entre 18 et 39 ans. Les plus réalistes sont les personnes entre 40 et 64 ans qui sont dans la force de l’âge.






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