L'entrée de la prison de Bordeaux, à Montréal. Photo : archives La Presse

Question d’une lectrice

«Mon fils a déjà un baccalauréat en psychologie et il étudie en criminologie. Il semble qu’il y ait de grandes possibilités d’emploi pour les criminologues. J’aimerais connaître les débouchés qu’offre cette formation.» – Lise

D’après le ministère de l’Éducation, du Loisir et du Sport (MELS), 86,3% des diplômés de la promotion de 2007 du baccalauréat en criminologie étaient en emploi en janvier 2009. Parmi eux, 80,7% avaient un emploi en rapport avec leur formation. 11% étaient toujours aux études. Le taux de chômage était de 1,6%.

Avec la maitrise en criminologie, 66,7% étaient en emploi, dont 90% en rapport avec leur formation. 26,7% étaient toujours aux études et 9,1% étaient au chômage.

D’après l’Université de Montréal, les diplômés en criminologie auront de bonnes chances de se trouver un emploi dans les prochaines années en raison, notamment, du renouvellement des effectifs de la fonction publique provinciale et fédérale.

Sur le site gouvernemental de Service Canada, on précise aussi que les perspectives d’emploi pour les criminologues sont bonnes.

La plupart des criminologues travaillent dans le cadre de programmes de réinsertion des délinquants adultes, ou juvéniles. Ils travaillent dans des centres de détention et de réadaptation, des maisons de transition, des organismes communautaires pour toxicomanes, jeunes en difficulté et victimes d’actes criminels.

Les criminologues peuvent également occuper des fonctions administratives ou assumer des tâches de recherche dans ces milieux.

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