Pour avoir mordu Giorgio Chiellini hier lors d’Uruguay – Italie (1-0), Luis Suarez a déclenché une polémique XXL. Et, comme souvent dans ces cas-là, ce sont les Anglais qui tirent les premiers. Surtout que «el Pistolero» appartient à Liverpool, qu’il a été élu meilleur joueur de Premier League cette saison et, accessoirement, qu’il a éliminé les «Three Lions» à lui tout seul.

Une analyse criminologique sur Twitter…

Professeur de criminologie à l’université de Birmingham, David Wilson a donné son avis scientifique sur le cas Suarez : « Pourquoi mordre? L’odaxelagnie (le fait de mordre) est une paraphilie (pratique sexuelle) – une forme légère de sadisme. Peut être utilisé pour exciter ou « marquer » un partenaire. C’est une expression physique de position dominante. Le laps de temps entre les différents incidents de morsure suit le modèle criminologique classique. 28 mois entre l’incident 1 et 2 ; 15 mois entre le 2ème et le 3ème ! », a-t-il analysé.

De vieux dossiers psychologiques ressortis…

Par ailleurs, comme le quotidien espagnol AS l’a rappelé, la BBC avait déjà réalisé une étude psychologique de l’Uruguayen après sa morsure sur Ivanovic il y a un an. «Ce n’est pas quelque chose de préparé –c’est une réponse émotionnelle très spontanée. Il fait cela sans réfléchir. […] Les morsures sont souvent un signe de frustration. Une réponse négative quand la tension atteint un point de non-retour», avait théorisé le Dr Thomas Fawcett, qui avait prédit que Suarez recommencerait malgré toutes les thérapies qu’on pouvait lui prescrire…

Rappelons que, 1/ Luis Suarez n’a encore tué personne et par conséquent l’avis d’un « criminologue » parait un brin excessif et que 2/ à quoi bon chercher une raison psychologique à un acte de provocation à l’encontre de son adversaire afin de lui faire pêter les plombs ?