Le destin de Chantal Sutherland n’a décidément rien de banal. Elevée dans un haras à Toronto, elle s’adonne d’abord au hockey sur gazon, puis se tourne vers le concours hippique. Mais, une fois diplômée en communication et psychologie, elle décide d’entamer une carrière de jockey de plat. Elle gagne sa première course en 2000 et obtient la récompense du meilleur apprenti canadien en 2001 et 2002, devenant une des athlètes les mieux payées de son pays.
Ensuite, les succès s’enchaînent au Canada et aux Etats-Unis, où elle exerce à partir de 2005. Chantal Sutherland est souvent comparée à Danica Patrick, qui fut la première à se faire une place parmi l’élite des pilotes automobiles outre-Atlantique. Le légendaire jockey Gary Stevens, qui fut une des vedettes du film « Seabiscuit », dit d’elle : « Chantal est devenue la reine des hippodromes. Elle a gagné plusieurs fois à la photo contre des top-jockeys, montrant qu’elle n’avait rien à leur envier pour soutenir les chevaux dans leur effort final. »
Mais c’est surtout grâce à un reality-show intitulé « Jockeys », diffusé sur la chaîne américaine Animal Planet pendant deux saisons, que sa notoriété va augmenter. Elle y a notamment évoqué sa relation avec le célèbre jockey Mike Smith. Au sujet de sa participation à la course la mieux dotée au monde, Chantal Sutherland déclare : « Je me sens privilégiée, suis très honorée et remercie l’entraîneur Bob Baffert. Je suis sûre que d’autres femmes suivront car beaucoup d’entre elles possèdent un grand talent. J’ai une grande admiration pour des sportives comme Venus ou Serena Williams. Etre une femme a bien sûr été un avantage pour ma vie de mannequin ou d’actrice, mais aussi parce que nous avons un feeling différent avec les chevaux. Je m’entends par exemple très bien avec GAME ON DUDE. » En principe, Chantal Sutherland viendra en Europe au printemps pour participer au meeting d’Ascot en Angleterre.
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