Chacun cherche son chemin à l’université – Ouest

« Il y a de la biologie en psychologie ! », s'étonne une jeune fille en découvrant la plaquette de la formation. Annaïg, étudiante en master de psychologie, rassure immédiatement la lycéenne : « Ce n'est pas très poussé. Ça ne nécessite pas de très grande connaissance en mathématique. Il ne faut pas vous inquiéter. »

À l'occasion de la journée portes ouvertes de l'université de Nantes, samedi, beaucoup de lycéens découvrent pour la première fois la multitude des offres de formations qui se cachent derrière les noms des disciplines : géographie, histoire, économie, droit...

Pierre, en classe de 1re ES (économique et sociale), et sa mère, Anne-Claire, sont ravis de la présentation qu'ils viennent d'avoir. Première question posée : « Quel débouché avec un bagage en géographie ? » « Les réponses ont été satisfaisantes », assurent-ils.

De toute façon, Pierre a encore un an avant de choisir son orientation. Mais, « il était important de venir dès maintenant pour lui laisser le temps de mûrir ses idées, estime sa mère. L'orientation ça ne s'improvise pas ».

« L'étudiant anonyme est un mythe »

Juliette, lycéenne en terminale ES, a aussi fait le déplacement avec sa mère. « On est venue en touristes », disent-elles, en souriant. « Je voulais savoir ce qu'on peut faire avec des études de psychologie », explique la jeune fille, pas véritablement séduite : « L'université, c'est une alternative au cas où je ne serais prise nulle part ailleurs. C'est mon trente-sixième voeu post-bac. »

Outre les questions liées aux contenus des formations, celles sur l'encadrement des étudiants sont aussi récurrentes. L'université, c'est grand. « Trop grand » pour Juliette. Pas toujours facile de s'y retrouver, constatent certains parents, inquiets. « On se demande si les jeunes ne vont pas être largués », résume la mère de Pierre.

Pour Loïc Fravalot, directeur de l'Institut de recherche et de formation en français langue étrangère, « l'étudiant anonyme est un mythe. Avec le nombre de copie que l'on corrige, on connaît les étudiants et leurs noms. Les portes ouvertes, c'est justement l'occasion de casser cette image en discutant avec les futurs étudiants et leurs parents ».

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