Belkacem Sahli (SG de l’ANR) a Constantine : « Une étape …

«Nous sommes un peuple qui a une psychologie particulière, héritée d’une colonisation longue de 132 ans et qui fait que nous préférons un système centralisé et fort avec un renforcement du caractère républicain et démocratique de l’État.  C’est pour cela que nous pensons que le régime semi-présidentiel est le plus adapté au pays» a déclaré M. Belkacem Sahli, secrétaire général de l’Alliance Nationale Républicaine (ANR) lors d’une conférence régionale des cadres du parti tenue dans la soirée d’avant-hier à la salle Benbadis (ex-Université populaire).
Selon l’orateur, «ce type de régime politique n’est pas moins démocratique que celui du parlementaire, et à l’ANR, nous croyons profondément dans les pratiques démocratiques, pour preuve, notre Congrès national de février 2012 dont les travaux étaient totalement ouverts à la presse.»
Evoquant l’amendement prochain de la Constitution, M. Sahli a rappelé les différentes propositions présentées par son parti, notamment celles concernant la promotion de la jeunesse et de la femme, ainsi que celle de la presse et de la société civile lesquelles «devraient pouvoir jouer pleinement leur rôle de contre-pouvoir et de contrôle de l’action gouvernementale.» Abordant le sujet des prochaines élections présidentielles, M. Sahli souhaitera que celles-ci soient une autre occasion de voir consacrée la démocratie «d’autant plus, que 2014 verra la célébration du soixantième anniversaire du déclenchement de la Révolution, ce qui fait que ces élections revêtent un caractère symbolique important.» Toujours à ce propos, le SG de l’ANR souhaite «l’émergence de grands courants politiques, à l’image de ce qui se fait en Occident, ce qui serait un gage supplémentaire de la réussite de ce rendez-vous.» Mettant en relief la portée de ce rendez-vous électoral, le SG de l’ANR, qui a souhaité que l’unité nationale soit «l’affaire de tous», a estimé que l’Etat de droit ne peut être concrétisé qu’avec «la participation active du citoyen au processus de développement de son pays».
I. B.

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