Alzheimer, un monde inconnu pour tous


Valérie Igier, psychologue-clinicienne explique, diaporama à l'appui./Photo M.G. ()

Valérie Igier, psychologue-clinicienne explique, diaporama à l'appui./Photo M.G.

Le jeudi 2 août, aux thermes, une conférence était tenue par Valérie Igier. Psychologue-clinicienne aux thermes, maître de conférences en psycho-gérontologie et psychologie de la santé mais aussi enseignante chercheur à l'UTM Toulouse Le Mirail. Le sujet en était la maladie d'Alzheimer.

Une maladie qui nous concerne tous. Une vingtaine de personnes assistait à cette conférence, apparemment toutes très concernées et intéressées.

De nombreuses questions ont souvent interrompu la conférencière.

La conférencière présenta tout d'abord un historique de la découverte de la maladie avant d'expliquer ce que l'on sait à ce jour de la pathologie elle-même.

En 1906, le docteur Aloïs Alzheimer, neurologue allemand, a donné son nom à cette maladie. Il est le premier à avoir décrit ces lésions cérébrales.

C'est une maladie dégénérative qui engendre un déclin progressif des facultés cognitives et de la mémoire, mais aussi des changements dans le comportement, dans la manière de communiquer.

Sont-ils conscients de leur état ? Certains moments brefs de lucidité le laisseraient à penser. C'est une maladie à part entière. Ses causes ne sont pas encore connues. Le diagnostique s'établit à l'aide de questionnaires d'évaluations des facultés cognitives et souvent d'IRM.

Certains facteurs augmentent les risques (l'âge, l'hypertension artérielle, le cholestérol, un diabète mal contrôlé, le tabagisme, l'environnement…).

Les traitements atténuent les symptômes et améliorent la vie de ces malades. Ils ne guérissent pas.

Au niveau prévention, ce ne sont que des conseils de vie : alimentation saine et équilibrée, activité physique, entretien de sa mémoire…

Attention, ce n'est pas parce qu'on oublie ses clés, ou le nom de quelqu'un, qu'on est atteint de la maladie ! Ces oublis sont normaux et occasionnels et souvent liés à l'inattention.

Ces personnes se retrouvent dans un monde qu'elles ne comprennent que partiellement. Un monde décousu qui oscille entre l'inconnu et le familier, l'étranger et l'habituel. Il est donc important d'adapter l'accompagnement et l'environnement selon les besoins de chacun.

Malheureusement, nous disposons de très peu de centres spécialisés.

Au Québec, il existe une petite structure, La Maison Carpe Diem, dirigée par Nicole Poirier et fondée sur un nouveau regard porté sur les malades et leur famille.

Espérons que la recherche va avancer et surtout que nos malades trouveront des lieux où ils seront accueillis et soignés, en pensant en priorité à leur bien-être.

Muriel Guillin

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