Alexie Martinez a évoqué le problème du sida au Burkina Faso

Alexie, l'étudiante, et Alphonse, le principal du collège de Pissila.

Lors de leur séjour au Burkina Faso, en février, deux membres de l'association Entre Chusclan et Pissila ont encadré le voyage d'étude d'Alexie Martinez, étudiante en 3e année de psychologie à l'université d'Aix-Marseille. "C'était l'occasion d'effectuer mon stage en licence trois de psychologie. Souhaitant travailler sur les représentations du Sida et du VIH dans ce pays, je devais discuter de ce sujet avec diverses populations, allant des adolescents de 6e aux jeunes adultes de classe de 1re ainsi qu'avec des adultes non scolarisés", explique l'étudiante. C'est donc avec l'aide de Mathias et de Bruno qui ont traduit les échanges que la jeune femme a pu rencontrer des familles et discuter. "Je pensais que le Sida restait très tabou et qu'il serait difficile d'en parler, mais à ma grande surprise, les personnes étaient très ouvertes au discours et répondait sans la moindre gêne", confie-t-elle. Toutefois, Alexie Martinez a noté un écart énorme de connaissances entre les étudiants de tout âge et les adultes n'étant jamais allés à l'école. Par ailleurs, nombreux sont ceux qui ne savent pas que les traitements antirétroviraux et les tests de dépistages sont gratuits. Or c'est majoritairement l'aspect financier qui semble empêcher le dépistage et la prise en charge.

Le travail effectué par les sœurs infirmières du Centre de réadaptation et d'éducation à la nutrition et du personnel de la maternité de Pissila tente de pallier ce problème en sensibilisant les mères et en leur fournissant les informations nécessaires.


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