Par Traders mag, le 11/01/2012
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Traders mag
Dans le langage de la finance de marché pur, celle où le Trading sur fonds
propres (fonds personnels, de sociétés ou d’investisseurs privés) se fait la
part du Lion dans la gestion tripartite de la psychologie, des risques ou «
Money Management » et de son sens de la perception des marchés, il y a très
souvent des incompréhensions de termes et des mots employés pour d’autres ou
dont les définitions sont erronées. Il convient alors d’utiliser les bonnes
nomenclatures de marché afin de partir sur de bonnes bases juste avant d’agir
sur les marchés. Prenons par exemple : Daytrading et Scalping, la plupart du
temps l’un est employé pour l’autre et vice et versa. Il n’est pas rare
d’entendre une conversation du type :
- « Tiens, j’ai appris que tu tradais, qu’as-tu comme stratégies sur les
marchés »?
- « Je fais du Day-Trading avec des entrées – sorties rapides en
terme de durée de trade».
- « Ah, très bien. Et toi » ?
- « Du Scalping,
parfois sur des petites durées et parfois sur plusieurs heures quand j’attends
des mouvements plus amples. »
Voici donc un exemple très fréquent de discussions où ces deux termes,
Scalping et Daytrading, sont employés l’un à la place de l’autre.
Pour bien comprendre ce que sont les bonnes stratégies court terme sur les
marchés, il faut placer les mots aux bons endroits et donner les bonnes
définitions. Le « Daytrading » ne s’apparente pas à une stratégie en elle-même,
mais à l’horizon temporel de votre stratégie.
Un Daytrader passera des ordres sur la journée, coupera toutes ses positions
avant la clôture des marchés. Et il y a chez les Daytraders des scalpeurs mais
pas uniquement.
Expliquons pourquoi et en quoi le Daytrading est un type de Trading avec son
horizon temporel optimal en terme de risque car le temps est par définition du
risque.
Plus il y a de temps et mécaniquement plus il y a de risque. Certains
raisonneront à l’inverse et diront que plus il y a de temps et plus on a de
chance que notre position soit gagnante. Ce qui signifie que tant que la
position est perdante on ne coupe pas, le temps joue pour nous, nous finirons
par solder notre position en gain.
Ce type de comportement est typique des joueurs regardant uniquement sa
contrainte de gain sans prendre en considération sa contrainte de risque, alors
que ces deux variables forment un couple uni et indissociable en finance.
Le Risque
En Finance, la seule priorité qui est la variable trop souvent occultée est
le "risque". Il existe en effet 2 grandes variables en trading : la rentabilité
(ou Espérance de gain, notée E (X))
et le risque (la Variance ou Ecart-Type, notée V ( X ) ).
Ces 2 variables interagissent entres elles dans le même sens: pour avoir du
gain, il y a du risque. Si on veut augmenter son gain, il faut
obligatoirement augmenter les risques. Alors, la vraie question
économique et financière qui prévaut ici pour tout Trader qui veut être rentable
à long terme, est de savoir s'il va baser sa stratégie sur la maximisation de la
première variable, à savoir de la rentabilité en laissant courir
exponentiellement la variable risque, ou bien s' il va d'abord s'intéresser à
minimiser la variable risque, pour ensuite s'intéresser à la rentabilité, qui
certes ne sera pas maximale, mais sera presque certaine.
Dans ce monde où sur la place financière, la personne faisant le meilleur
rendement est traitée tel un roi, il faut dire merci à cette crise qui nous est
tombée dessus aussi violemment, car elle a mis en avant les failles de la
stratégie de la maximisation de la rentabilité. En effet, dans cette stratégie,
on gagne, on gagne, jusqu'au moment où on perd... TOUT.
Un Trader qui utilise la stratégie de maximisation de la rentabilité, quand
il va viser annuellement un taux de profit de 20 %, ce 20%, tout le monde le
voit simplement comme un taux de rémunération (selon la vision de la
rentabilité), mais il y a l'autre interprétation, comme celle du verre d'eau à
moitié vide qui est donc aussi à moitié plein; ce taux représente la probabilité
que vous perdiez tout votre argent dans l'année, on appelle cela en économie la
probabilité de faillite.
Ainsi tous les Traders qui ont une stratégie basée sur la maximisation de la
rentabilité coulent avec les crises, car ces derniers négligent les risques, le
point à mes yeux le plus important c’est le risque avant le profit et sa
maximisation, car je parle bien de la maximisation du profit, et non du profit
simple.
Par conséquent, la bonne méthode, celle que j’utilise est la minimisation de
la variable risque basée sur la théorie microéconomique de Markov et sa force de
rappel ( que je développerai en profondeur dans un prochain article), puis après
minimisation des risques, on peut très facilement s'occuper de la rentabilité.
En effet, tout le monde sait gagner de l'argent, mais peu savent
gérer la perte. Alors revenons au point de départ : le Daytrading.
Le Daytrading
Pourquoi ce type de Trading basé sur l’utilisation maximale de la journée
est-il en adéquation avec une gestion des risques maîtrisée ?
Ce scénario ne nous expose pas à l’occurrence d’évènements exceptionnels
pouvant se passer entre la fermeture des marchés et l’ouverture du lendemain, et
donc en termes de risque, il n’y a aucun risque qu’un évènement majeur se
produise et ait une incidence sur nos positions pendant que les marchés sont
fermés.
Plus faible durée de détention d’une position = baisse de probabilité
d’occurrence d’un évènement exceptionnel pouvant avoir une incidence sur nos
positions en cours = moins de risque = adéquation avec un modèle minimisant la
variable Risque = modèle stable à Long terme. Il convient donc d’appuyer, avant
de parler de n’importe quelle stratégie de trading, sur la contrainte risque, et
sur sa minimisation. Le Daytrading répond à cette contrainte.
Déterminons maintenant dans le Daytrading quelle stratégie correspond le
mieux à cette minimisation du Risque. Il existe principalement 2 types de
stratégies de Daytrading : le Swing Trading et le Scalping.
Le Swing Trading
Le Swing Trading est la stratégie la plus courante car la plus connue, qui
consiste à utiliser l’analyse graphique afin d’anticiper un mouvement quand il
va partir et donc de jouer des tendances. Se mettre dans le sens d’un mouvement
module la contrainte de risque.
Les gains seront bien plus grands que les
pertes, car les Stop Loss par trade seront faibles. En effet, si on s’aperçoit
que le mouvement ne part pas, il suffit de couper la perte rapidement en
attendant un autre signal. Lorsque l’on est dans une position qui part dans le
bon sens, il faut laisser courir ses gains qui seront plus importants que les
pertes.
Le Swing Trader aura un E ( X ) du type : E ( X ) = - - - + - - - + -
- -
Celle-ci doit être 0 pour que le modèle soit rentable et donc
que le Trade gagne sur le long terme.
A l’opposé du Swing Trading, il existe le Scalping, plus précisément le
Scalping Contrarien.
Le Scalping
Définissons le Scalping : il s’agit d’une stratégie qualifiée d’arbitrage
spéculatif (2 termes normalement diamétralement opposés mais ici réunis) qui
consiste à des achats et des ventes basés sur de l’arbitrage à très court terme
quelque soit la tendance sur le marché. En effet sur des zones de combats entre
acheteurs et vendeurs, le scalpeur intervient en vue d’arbitrer ce combat et de
profiter de petits gains sur ces zones.
Le scalpeur visera donc de petits gains en grand nombre pour contrer les
pertes qui seront toujours plus grosses. Le modèle est rentable quand la
fréquence des gains est assez grande par rapport à la fréquence des pertes.
Le Scalping contrarien à l’opposé du Swing Trading en terme de contrainte E
(X), consistera à entrer en position sur des achats ou des ventes quand un
mouvement se forme à l’opposé du mouvement qui vient de se produire (et donc
entrée en position inverse de ce que fait le Swing Trader).
Ce type d’entrée contre-intuitif est basé sur les probabilités, les
mathématiques et la psychologie de marché, thèmes abordés et décryptés lors de
la présentation de la stratégie du Scalping Contrarien dans le prochain numéro.
Donc l’espérance de gain du Scalpeur sera de type : E (X) = + + + - +
+ + - ++ + -
Celle-ci doit être 0 pour que le modèle soit rentable
et donc que le Trade gagne sur le long terme.
Les 2 stratégies de DayTrading énoncées
sont diamétralement opposées.
Swing ou Scalping ?
Quand on sait qu’empiriquement 90 % des traders font
du Swing Trading, et que 95 % des Traders perdent sur les marchés, on comprend
facilement et rapidement par un petit calcul mathématique vers quelle stratégie
il conviendrait de tendre pour prospérer et être rentable sur les marchés.
Nous allons tenter d’expliquer la réussite du Scalping, plus facile et
compréhensible par rapport au Swing Trading, par la disséquassions de la
contrainte de rendement des 2 stratégies.
Exemple chiffré :
les gains moyens d’un trader sur ses Swings Intraday sont de 15 points (‘’ +’’ = 15), et ses pertes moyennes sont de 4
points (‘’ – ‘’ = 4).
Il a une fréquence moyenne de 3 trades perdants pour 1
gagnant.
Son E(X) = 3 * (-4) + 1 * 15 = 3 0
Son modèle est rentable
mathématiquement.
Néanmoins cette équation mathématique est difficile à
appliquer et respecter d’un point de vue psychologique.
Regardons d’abord
les contraintes de gains.
Ici, le Swing Trader doit gagner 15 points dans ses
trades gagnants. Prenons le cas où il est dans le bon trade. Rarement le
mouvement va aller d’un coup à son objectif de 15 points, mais il va d’abord
faire + 8 points, revenir à + 4 points puis aller à + 10 points, revenir à + 7
points, bloquer pendant un certain temps à + 10 points, et batailler.
C’est à
ce moment que la psychologie rentre en compte et le plus souvent il se dira « 10
points, c’est déjà ça de pris » et donc raisonnera en bon père de famille car le
marché commence à coincer. Et, le trader le plus souvent prendra les + 10
points, ce qui est une bonne chose d’un point de vue sécurisation des gains,
mais pas du tout d’un point de vue mathématique.
En effet, en agissant ainsi,
son E (X) = 3 * (- 4) + 1 * 10 = - 2 0
Le trader est perdant à long terme,
et donc son modèle n’est plus rentable.
On ne peut blâmer ce genre de
comportement et réaction qui est une réaction humaine. Néanmoins, l’humain rime
rarement avec bonne décision.
Regardons maintenant les contraintes de
perte.
Ici le Swing Trader, quand le mouvement ne part pas a un Stop Loss de
4 points qu’il respectera tout le temps, ou presque. Et c’est sur ce ‘’presque’’
qu’il faut appuyer.
La plupart du temps (95% du temps) le Swing respectera
ses contraintes de pertes et c’est donc simplement les contraintes de gains qui
le feront être autour de zéro sur le long terme, voire négatif.
Mains quand
on arrive sur des niveaux de marchés très bas ou très hauts (comme aujourd’hui
en période de crise), le Swing Trader va souvent entrer sur des positions pour
jouer les rebonds de marché et quand il a tord ne va pas raisonner comme il a
l’habitude et donc comme il doit faire.
Il estimera souvent que le marché est
‘’ tellement bas ‘’, qu’il ne peut aller plus bas, et donc qu’il peut garder sa
position (et donc ne pas couper sa position perdante) en attendant que le marché
revienne sur son prix.
Le Swing Trader raisonnera souvent comme cela dans les
marchés les plus risqués (marchés de crise), en oubliant donc ses contraintes de
minimisation de son risque, et ne respectera plus ses Stop Loss par Trade par
une interprétation personnelle que les niveaux de marchés sont déjà très bas et
donc que l’on ne peut aller plus bas.
C’est à ce moment là que les
contraintes de risques et de pertes ne sont plus appliquées, que l’on sort du
modèle mathématique rentable du Swing Trader, car la psychologie rentre encore
en considération, et quand les cours continuent de baisser, ce sont les fortes
pertes qui apparaissent et effacent tous les gains de l’année en cours pour ces
Traders (qui représentent rappelons le 90% des Daytraders).
Conclusion : On voit donc que même si l’équation mathématique du Swing Trader
rentable est facile à comprendre, elle est plus difficile dans l’application de
par l’apparition de contraintes psychologiques qui nous ramènent à des
comportements humains logiques, mais qui sont non conformes aux contraintes
mathématiques d’un modèle de Swing Trading rentable sur le long terme.
Exemple chiffré pour le scalping : les gains
moyens d’un trader sur ses Scalps Intraday sont de 2 points (‘’ +’’ = 2), et ses
pertes moyennes sont de 7 points (‘’ – ‘’ =7).
Il a une fréquence moyenne de
4 trades gagnants pour 1 perdant.
Son E(X) = 4 * (2) - 1 * 7 = 1 0
Son modèle est rentable
mathématiquement.
A présent il convient de voir comme pour le Swing, si apparaissent des
problèmes psychologiques à l’application de cette équation
Regardons les contraintes de gains
Ici, le Scalpeur doit gagner en moyenne 2 points dans
ses trades gagnants.
Dans ce cas, la psychologie qui apparaissait chez le
Swing n’apparait pas chez le Scalpeur car les profits sont petits, et donc
aucune gestion de psychologie n’est nécessaire par rapport au montant des trades
gagnants.
Ainsi, son E (X) = 4 * (2) -1 * 7 = 1 0 ne change pas.
Regardons les contraintes de perte.
Le scalpeur aura son Stop Loss
programmé au cas où le trade part dans le mauvais sens. Mais on a vu chez le
Swing, que rarement le trade part d’un seul coup, et avant d’aller à -7 points,
il va y aller par niveaux : d’abord - 4 points, puis retour à – 2 points, puis –
6 points retour à - 4 points, et enfin aller à - 7 points.
Le scalpeur ne
prendra ainsi pas toujours sur ses trades perdants, son Stop Loss à savoir ses –
7 points, mais il pourra minimiser cette perte et couper à – 4 points quand il
sentira que le trade n’est pas bon. Au pire des cas, il coupera à son Stop Loss
s’il n’a pas le temps de couper sa position, si le mouvement est trop violent.
Mais dans tous les autres cas, il prendra une perte inférieure à son Stop Loss
car il comprendra qu’il est dans le scénario favorable pour le Swing (n’oublions
pas que les 2 ont une contrainte opposée), et donc défavorable pour lui-même.
Ainsi son E(X) est modifié dans le bon sens du terme pour un Scalpeur :
E(X)= 4 * 2 – ((0.5 * 7) + (0.5*3))=8-5 = 3 0
On voit donc que l’inconvénient de la contrainte de perte chez
le Swing Trader se transforme en avantage chez le Scalpeur car ceci lui permet
de travailler ses positions perdantes, et donc de minimiser les pertes dans sa
contrainte de rendement.
Plus le trader sera efficace dans ses positions
perdantes plus grande sera son Espérance de gain sur le long terme.
Conclusion
Dans la comparaison entre le Scalping et le Swing Trading, même si au départ
les 2 équations mathématiques sont rentables, l’une est difficile à appliquer en
raison des biais psychologiques liés aux tenues de positions gagnantes,
aspect qui n’intervient pas dans le Scalping Contrarien.
Le Swing Trading
basera ses décisions d’intervention principalement sur l’analyse graphique, à
contrario du Scalping qui utilisera les carnets d’ordres (C.O.) comme outil
d’entrée en position.
Ces carnets d’ordres seront décrits, définis et
expliqués dans un prochain article pour montrer l’avantage comparatif qu’il
existe à trader par les carnets d’ordres face à l’analyse graphique.
Le
Scalping Contrarien est un trading contre intuitif car les points d’intervention
sont toujours à l’opposé du mouvement qui vient de se produire.
En trouvant
la logique de ce type d’interventions, une logique mathématique à travers les
probabilités et une explication psychologique, ne pourrions nous pas dire que le
Scalping n’est que logique face aux prédictions du swing Trading ?
L'auteur : Marc-Antoine ADAM de VILLIERS
Diplômé d’un Master de Finance à
l’Université Paris IX-Dauphine, il a été « Prop Trader » de Curvalue sur
obligations. Puis il passe trader chez Van der Moolen sur Indices et produits de
taux. Depuis 2008 il est professeur à l’Université Paris IX Dauphine pour les
Masters 2 en Finance de Marché, Chef Stratégies court terme sur Opérations de
spéculation Indicielles et de Taux et également formateur pour les traders
junior chez Exelyum. Il a aussi créé un fonds d’Investissement (Millesime Fund)
- Traders
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