Serge Moscovici : hommages au père de la psychologie sociale

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Par Toulouse7.com le 17 novembre 2014.

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Serge Moscovici : hommages au pre de la psychologie socialeSerge Moscovici est décédé ce week end. Universitaire spécialiste de la psychologie sociale, téhoricien de l’écologie politique, Serge Moscovici était aussi le père de Pierre Moscovici, ancien ministre, commissaire européen.

Serge Moscovici est décédé ce week end. Universitaire, ses travaux sur la psychologie sociale faisaient autorité. Homme d’action, Serge Moscovici est également l’un des fondateurss de l’écologie politique. De nombreuses personnes lui rendent hommage ce lundi .

Claude Bartolone, président de l’Assemblée nationale

Né en 1925 en Roumanie, il incarnait une des dernières figures vivantes de l’âge d’or de la philosophie française. Aux quatre coins du monde, ses pensées de liberté et d’émancipation sont étudiées par des millions d’étudiants, d’enseignements, de militants et de citoyens. Les ouvrages de Serge Moscovici apportaient un espoir fondateur, comme son Essai sur l’histoire humaine de la nature de 1968, ou La Société contre nature de 1972… Rescapé de l’horreur nazie, il a découvert la France à la sortie de la Deuxième guerre mondiale. Avec son compatriote et ami Isidore Isou, ils personnifiaient l’effervescence et la fantaisie intellectuelles de toute une génération. J’adresse à sa famille, à ses enfants, à ses amis, mes plus sincères condoléances.

Hommage de Fleur Pellerin, ministre de la Culture et de la Communication, à Serge Moscovici

Serge Moscovici vient de disparaître à l’âge de quatre-vingt neuf ans.
Grande figure de la psychologie sociale française, il a fondé puis dirigé pendant trente ans le Laboratoire européen de psychologie sociale à la Maison des sciences de l’homme. C’était aussi un important théoricien de l’écologie politique, un penseur enthousiaste des rapports entre l’homme et la nature, qui a marqué la vie intellectuelle de notre pays.
C’est en Roumanie, son pays natal, qu’il avait découvert l’amour de la culture et de la langue françaises et fondé « Da », une revue d’art et de littérature rapidement censurée. Réfugié en France, cet amoureux de la paix n’aura cessé de chercher, à travers toute son œuvre, à « réenchanter le monde ».
Mes pensées émues vont à sa famille et à ses proches.

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