Un premier élément qui me vient à l’esprit quand je réfléchis à la question posée est celui de l’investissement amoureux. Il me semble indispensable. Le couple représente la dyade où les individus sont unis dans l’affectif par le lien d’appartenance à une micro structure dans la société. Il y a une notion importante de volonté d’appartenir à un système institutionnel avec des règles, une forme de réglementation conjugale dans laquelle les valeurs et aspirations de chacun des partenaires sont (ou auraient intérêt d’être) verbalisées, communiquées, échangées, discourues. La notion de couple appelle à une structuration des échanges affectifs dans une certaine durée, et dont l’évolution est soumise au temps. Il représente l’union par un attachement affectif de deux individus, dans lequel se tisse un lien d’amour que chacun des deux membres nourrit. Si pour certains le couple est une union indissoluble cimentée par le sacrement du mariage par exemple, si pour d’autres, telle une entité juridique, leur couple est régi par des droits et des devoirs, pour d’autres encore, le couple est une sorte de bulle de confort flattant l’image sociale que cela peut leur renvoyer. Il existe ainsi de multiples types de couple.
[...] Il existe ainsi de multiples types de couple. Mais avant tout, le couple est d’abord vécu dans l’imaginaire. Plus tard, il impliquera le choix du conjoint (loin d’être hasardeux). Le concept de couple se rattache à différents domaines : celui de l’imaginaire (l’idéal qu’on se fait d’un couple), les domaines sociétal, culturel, affectif, relationnel ou encore psychologique. Après avoir lu quelques ouvrages de Willy Pasini, je rejoins l’auteur sur l’idée que le couple se fonde sur la dynamique du nous avec un je et un tu comme individualités dissociables l’une de l’autre. [...]
[...] Première, cette relation le restera dans nos fantasmes. Elle restera présente dans la vie de chacun, sinon par son contenu, du moins par les mécanismes qu’elle aura mis en place et qui ne cesseront de fonctionner C’est ainsi que lorsqu’un couple se forme, il pourrait être schématisé par la somme suivante : un et un font un (et plus précisément : deux et deux font un, avec l’enfant qu’il fut et qui existe en l’adulte si nous tenons compte de la problématique œdipienne vécue par chacun des individus). [...]
[...] Aussi, placé devant un sentiment de culpabilité d’affecter ou de bouleverser cette fusion tant sécurisante, il n’est pas rare de voir chacun des membres du couple rejeter sur l’autre la culpabilité de cette défusion. C’est dans cette phase que l’Amour prend toute son importance et que ce posent les questions des projets au-delà de la fusion et du sens du couple. Si ce sens existe, il est important de réagir pour dépasser les conflits et probables déphasages de la défusion. [...]