Il fut un temps, il n’y a pas si longtemps, l’année dernière plus précisément, moins d’un mois plus exactement. Le gaz, l’électricité et le carburant n’étaient pas chers et tout était possible, l’énergie étant la problématique principale de l’univers, de la Terre, des nations, des êtres humains et de toutes les formes de vie.
C’était l’occasion rêvée pour un pays producteur d’énergie brute d’entreprendre, l’industrie, l’agriculture, la lumière, le mouvement, le développement et l’expansion étant directement liés à la disponibilité de cette matière première du cosmos. Mais après un lamentable échec économique lié à une absence de vision en 3D, on décidait d’augmenter le coût de l’énergie, 30% pour l’essence, hausse spectaculaire s’il en est. Il a fallu attendre l’augmentation des prix du combustible pour déclarer que «le commerce est libre» comme il est précisé dans l’avant-projet de la Constitution.
Pourquoi ne l’avoir pas fait avant, quand l’énergie n’était pas chère ? C’est une psychologie, celle de la contrariété, qui consiste à faire les choses à l’envers comme traverser la route avant de regarder s’il y a des voitures qui arrivent et admettre qu’une chose est bénéfique une fois que l’on a fait son contraire.
Les exemples sont nombreux, condamner le marché parallèle, l’évasion fiscale et la corruption après qu’on ne les ait laissés se développer, faire 4 mandats puis décider qu’un président ne doit en faire que 2, insulter l’opposition pour son absence de propositions tout en les incluant ensuite dans la Constitution, importer avant d’exporter ou donner de l’argent à des jeunes travailleurs avant qu’ils ne travaillent. Combien d’énergie gaspillée ? Les autocraties bureaucratiques sont ainsi faites, c’est celui qui produit le moins d’énergie qui en consomme le plus. Mais pour en faire quoi ? Pour continuer à bien vivre le jour où il augmentera le prix de cette énergie.